"Nous sommes dans notre 3ème exercice comptable, et le CA est très bien orienté"

Brice Ducloux : Après 20 ans en tant que chef d’entreprise en individuel, j’ai eu des difficultés à évoluer seul au milieu de la concurrence, cet ancien métier ne disposait pas de structures nationales mais je ne voulais plus reproduire ce schéma. Le fait d’être accompagné par un groupe national important et historique (avec une structure, un cadre, un soutien, une équipe de communication, un apport de contacts par le site internet national ainsi que des formations*), créé en 1981, s’est avéré déterminant pour moi dans la perspective de démarrer un nouveau métier.

*Formation pour les dirigeants mais aussi l’ensemble du personnel : techniciens et commerciaux.

Le point essentiel, c’est justement que ce n’est pas vraiment une franchise avec un % du CA à rendre à la marque mais bien une concession avec une cotisation mensuelle fixe.

Il y avait aussi d’autres enseignes avec un apport beaucoup plus important, que je n’avais pas. La perspective de développement annoncée par la marque AQUILUS était intéressante (et bien qu’ambitieuse, celle-ci s’est même finalement révélée en deçà du réalisé !). L’entrée dans le groupe a été très suivie par l’animateur réseau puis par la direction avant de pouvoir vraiment commencé. On a senti comme un « challenge » de pouvoir représenter et porter la marque à Belfort (90).

Nous sommes dans notre 3ème exercice comptable, et le CA est très bien orienté. Nous avons essuyé quelques petits « problèmes de débutants » au lancement de notre activité, mais rien d’insurmontable. Les outils d’aides à la vente qui sont fournis par la marque sont essentiels quand vous êtes novice. A titre d’exemple, nous exploitons un logiciel de gestion commerciale spécifique à notre métier de constructeur de piscine, et sommes convaincus qu’il peut encore nous aider à progresser.

Fort de notre croissance rapide, nous avons recruté des techniciens/poseurs plus vite que prévu. Pour soutenir notre développement, nous venons d’embaucher un technico-commercial pour accroître notre part de marché local. Avec le recul, on peut dire que le schéma de base que la marque nous a préconisé, se révèle aujourd’hui cohérent. Les recommandations par rapport à la taille du magasin et à l’implantation idéale (de l’expérience de la marque) sont aussi des choix à respecter. Nous avons eu l’opportunité de nous installer sur un axe très fréquenté avec une très belle visibilité, qui certes à un coût, mais qui se révèle pertinente eu égard aux nombres de contacts que génère notre show-room.

La réponse est évidement « NON » ! Je n’aurais déjà pas souhaité le faire mais je n’aurais jamais eu les compétences commerciales et techniques pour me lancer tout seul dans cette aventure. Je me rends compte que je concurrence des confrères locaux avec des techniques qu’ils n’ont pas, car ils sont indépendants et donc sans technologie exclusive.

Le réseau cherche aussi à avoir des couples comme dirigeants et je trouve cela primordial. L’appui de deux personnes pour diriger une telle entreprise est nécessaire. Seul je ne me serais pas lancé.

Nos projets sont basés sur un vœu de développement sur un département voisin. Notre homologue voisin veut prendre sa retraite et vendre son entreprise. Nous ne sommes pas structurés ni prêt financièrement à reprendre cette entreprise actuellement. Mais selon ce qui se passera à l’avenir nous souhaitons nous développer, et pourquoi pas d’ouvrir une seconde agence en Suisse toute proche.