Interview franchise Arliane Diagnostic Immobilier
« J’ai choisi la franchise pour être accompagné et aller plus vite »
Philippe Simoens - le
Après avoir ouvert une première agence sous enseigne Arliane Diagnostic Immobilier à Roubaix, Philippe Simoens s’est appuyé sur des co-gérants pour ouvrir à Lille et Cambrai. De la découverte du réseau à la duplication de son entreprise, il nous raconte son parcours de franchisé.
Mélanie Kessous : De quel secteur êtes-vous issu ?
Philippe Simoens : Doté d’une formation dans le secteur de la comptabilité et de la gestion, j’ai exercé pendant de nombreuses années en tant que directeur financier dans le domaine du bâtiment. J’ai ensuite décidé de travailler pour moi. Comme je désirais être accompagné, j’ai d’emblée opté pour la franchise. Selon moi, cette formule permet de gagner du temps surtout lorsque l’on se lance dans un domaine étranger à ses compétences.
Quels sont les critères qui vous ont convaincu de rejoindre le réseau Arliane Diagnostic Immobilier ?
Ayant effectué toute ma carrière professionnelle dans le secteur du bâtiment, je n’étais pas en territoire totalement inconnu avec le diagnostic immobilier. En réalisant des recherches, j’ai découvert le réseau Arliane. Plusieurs éléments m’ont convaincu de rejoindre cette entreprise. D’abord, le réseau débutait son développement en franchise. J’ai pensé que je pourrais apporter ma pierre à l’édifice. En outre, je ne voulais pas intégrer une entreprise aux process trop figés et me retrouver dans un carcan. Je voulais être franchisé mais je souhaitais conserver une certaine autonomie. Et puis le feeling est extrêmement bien passé avec les dirigeants de l’enseigne, des jeunes gens dynamiques et ambitieux. J’ai finalement ouvert l’une des premières franchises du réseau. Aujourd’hui, j’ai l’impression que la franchise bénéficie de mon expérience précédente. J’ai également l’impression d’être dans un grand groupe avec une liberté totale.
Comment le réseau vous-a-t-il accompagné dans votre création d’entreprise ?
Etant donné mon passé professionnel, je n’ai pas eu besoin d’accompagnement dans le domaine financier. J’ai donc réalisé seul mon business plan. Il sert d’ailleurs aujourd’hui de modèle à d’autres franchisés du réseau ! Je me suis en revanche fait aider par la Chambre de Commerce et d’Industrie pour la validation de mon business plan et pour obtenir un prêt d’honneur. L’investissement global pour mon projet s’est élevé à 60 000 euros. J’ai obtenu 12 500 euros en prêt d’honneur et j’ai apporté 20 000 euros en fonds propres.
Le réseau m’a quant à lui formé au métier durant près de quatre mois. J’ai choisi d’aller à Rennes dans le centre de formation du franchiseur pour m’imprégner totalement de la franchise. Cette formation m’a permis d’apprendre un nouveau métier. J’ai entamé ma formation en novembre 2010 et mon agence a ouvert ses portes en avril 2011, à Roubaix.
Pendant la formation, j’ai créé ma société et j’ai commencé à faire du démarchage commercial auprès des agences immobilières et des notaires. Avoir un réseau est fondamental dans notre activité. Aussi, il est assez important de connaître au moins un ou deux agents immobiliers pour débuter dans de bonnes conditions.
Aviez-vous ce fameux réseau ? Comment s’est développée votre activité ?
J’ai déménagé plus d’une dizaine de fois dans ma vie. Cela m’a donné l’occasion de sympathiser avec certains agents immobiliers. Puis j’ai eu de la chance. Très vite, des agences m’ont fait confiance. Enfin, lorsque j’ai débuté mon activité, l’entreprise dans laquelle travaillait mon épouse a été vendue et j’ai eu l’opportunité de réaliser des diagnostics.
Mon activité a donc démarré sur les chapeaux de roues. En France, le chiffre d’affaires moyen mensuel d’un diagnostiqueur est de 7 500 euros. Dès le premier mois d’activité, j’ai atteint cette somme, dépassant largement mon prévisionnel. Depuis, ça n’a fait que progresser.
Outre mon réseau, j’ai aussi pu compter sur ma fille qui, alors qu’elle était en licence pro, est venue me prêter main forte. Elle est allée démarcher les agences immobilières et les notaires. Cela nous a permis de se faire connaître dans la région et de développer notre activité.
Votre activité s’est bien développée et rapidement vous avez ouvert une seconde implantation à Lille. Cela était-il dans vos plans ?
Avant de signer Roubaix, j’avais demandé aux dirigeants de me réserver le Nord pour pouvoir, à terme, développer mon entreprise. J’ai mis une option sur Lille en pensant ouvrir une seconde agence environ 18 mois après la première. Mais au bout de six mois, des diagnostiqueurs ont proposé à la tête de réseau d’acheter Lille. Cela m’a poussé à ouvrir plus vite que prévu. J’ai acheté le territoire pensant m’y développer un peu plus tard car il me fallait d’abord trouver un gérant. Car pour assurer ma croissance, je savais que je voulais être épaulé par un associé jeune et motivé. Je ne voulais pas confier la gestion du point de vente à des salariés.
Encore une fois, j’ai eu de la chance car peu de temps après avoir acheté le territoire, j’ai rencontré lors d’un mariage un jeune diagnostiqueur qui souhaitait lancer sa société. Notre agence a finalement ouvert ses portes en septembre 2012.
Votre associé est-il totalement autonome ?
Son expérience de cinq ans en tant que diagnostiqueur lui confère une totale maîtrise technique. En revanche, je l’épaule dans le démarchage commercial et dans la gestion. Enfin, un coach nous aide à travailler ensemble.
Aujourd’hui, vous poursuivez votre développement avec l’ouverture d’une troisième agence…
La démarche qui consiste à se développer via des associés gérants crée une bonne dynamique. Dans le bâtiment, j’ai travaillé avec un jeune ingénieur avec qui je m’entendais très bien. Ca fait des années que l’on parle de créer quelque chose ensemble. Aussi lorsqu’il a décidé de quitter son poste, il m’a rejoint pour ouvrir à Cambrai pour couvrir cette commune ainsi que Valenciennes et Douai. La société est en cours de création et mon associé est actuellement en formation à Paris. L’ouverture de l’agence est prévue le 1er septembre prochain.
Comment voyez-vous votre avenir désormais aux côtés du réseau Arliane?
Le fait de créer en association et de faire participer des jeunes qui me font confiance n’est pas anodin. Un jour, j’espère pouvoir transmettre mon entreprise. Aujourd’hui, j’ai l’intention de poursuivre mon développement. J’envisage une nouvelle ouverture sur Armentières.
Je suis pleinement satisfait du réseau Arliane qui a joué un rôle important en m’apportant toute la partie technique et les bons outils nécessaires au démarrage. Je suis en relation quotidienne avec la tête de réseau et le franchiseur se met toujours en quatre pour trouver une solution à mes éventuels problèmes.
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