Interview franchise Laforêt France
« La notoriété de Laforêt constitue une grande force commerciale »
Sandrine Checa - le
Sandrine Checa n’a pas le profil de la franchisée « type ». Ex-avocate, elle a choisi de reprendre l’agence immobilière Laforêt de ses parents en 2006. Seule maître à bord depuis 2008, elle ne regrette pas son choix.
Mélanie Kessous : Comment passe-t-on du métier d’avocat à celui d’agent immobilier ?
Sandrine Checa : De 1998 à 2006, j’ai exercé en tant qu’avocat d’affaires spécialisée en droit des sociétés à Lyon. En 2002, mes parents ont racheté une agence sous enseigne Laforêt. A l’époque, j’avais d’ailleurs assuré le suivi juridique de la vente. J’ai rejoint mes parents dans l’aventure en 2006 pour finalement reprendre les deux agences en 2008.
En tant qu’avocate d’affaires, je réalisais beaucoup de négociations. Mon monde était déjà celui de l’entreprise. Et au-delà d’avoir rejoint une franchise, j’ai avant tout rejoint une entreprise. En 2006, mon père préparait son départ à la retraite avec deux choix : soit il vendait sa structure, soit je la reprenais.
Je suis intimement persuadée que l’on a plusieurs vies professionnelles. Je n’étais pas spécialement attachée à mon statut et le projet d’entreprise que j’avais vu naître m’intéressait. J’y suis allée !
Comment s’est concrétisée cette reprise ?
Comme toute reprise d’entreprise, la mienne n’a pas été facile à gérer. Dans un premier temps, ce n’est pas aisé de passer d’un profil d’avocat à celui de chef d’entreprise. Il a fallu que j’évolue. Par ailleurs, être la fille des dirigeants n’a pas facilité les choses. Le personnel était attaché à leur patron. J’ai énormément travaillé afin d’acquérir une légitimité. Progressivement, j’ai constitué une équipe à mon image. Au fil des départs, j’ai donc recruté des profils qui me ressemblaient plus.En 2008, à la reprise effective de l’agence, j’ai modifié l’organisation du point de vente. J’ai beaucoup travaillé et peu à peu les doutes des « anciens » se sont évaporés. Arrivée en pleine crise, j’ai dû mener un travail de fond plus important pour conquérir des parts de marché avec des équipes à qui j’ai demandé professionnalisme et rigueur.
Quid de votre formation ?
Je maîtrisais bien entendu la partie juridique, j’avais donc essentiellement besoin de formation sur le savoir-faire et le management. Le franchiseur m’a prise en charge avec un cursus assez individualisé.
Vous exercez depuis plus de quatre ans dans l’immobilier aux côtés de Laforêt. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?
Mon nouveau métier est passionnant et je ne regrette aucunement ma vie d’avocate. J’apprécie la richesse des contacts humains et le travail d’équipe que l’on fournit au quotidien. C’est également un métier où il faut se battre sans cesse.
Il me semble que la franchise est totalement adaptée au métier de l’immobilier. C’est une organisation qui colle parfaitement à cette activité. La marque est très importante pour nos clients. La notoriété d’une enseigne comme Laforêt constitue indéniablement une grande force commerciale. Le travail marketing effectué par le franchiseur nous aide également à nous différencier.
Comment envisagez-vous l’avenir aux côtés du réseau Laforêt ?
Quand le marché est plus dur, il faut se concentrer sur les bases, faire preuve de professionnalisme. En tant que chef d’entreprise, j’ai une responsabilité : que mes équipes gagnent leur vie. Il faut être sur le terrain et travailler toujours plus car 2013 ne s’annonce pas comme une année évidente. Heureusement, mes deux agences sont bien implantées localement et se trouvent sur un marché dynamique. Avant de se développer géographiquement, nous allons nous implanter sur de nouveaux marchés, comme l’immobilier de commerce, une activité que nous ne travaillons pas encore.
Quels sont les avantages d’appartenir à un réseau de franchise aujourd’hui ?
Nous profitons d’une communication et d’un marketing très dynamiques. Nous sommes donc actifs en permanence. En ce moment par exemple, la garantie après-vente est offerte à nos acquéreurs qui acquièrent un bien pour lequel les vendeurs ont opté pour le contrat privilège. Cette opération remporte un grand succès. En tant qu’indépendante, je n’aurais pas pu m’appuyer sur un tel levier de croissance. Outre la notoriété qu’il nous apporte, le franchiseur participe aussi à la formation des équipes. N’étant pas issue du secteur, j’aurais certainement eu du mal à transmettre le savoir-faire initial. Enfin, le franchiseur a toujours été très présent, notamment lorsque j’ai rencontré des difficultés au moment de la reprise.
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