Interview franchise Laforêt France
« Laforêt, c’est avant tout un état d’esprit et l’envie d’aller de l’avant »
Jean Mansion - le
Après un parcours dans l’univers automobile, Jean Mansion est devenu multi franchisé du réseau immobilier Laforêt cumulant jusqu’à sept agences. A 60 ans, anticipant sa retraite, il a commencé à assurer la transmission de ses agences.
Mélanie Kessous : Quel a été votre parcours avant de rejoindre le réseau immobilier Laforêt ?
Jean Mansion : Chef des ventes chez Peugeot pendant huit ans, j’ai créé par la suite une entreprise spécialisée dans la remise en état de véhicules d’occasion. J’ai exercé cette activité durant 15 ans. J’ai revendu cette société en 2002 et j’ai étudié les différents secteurs susceptibles de m’intéresser pour remonter une entreprise. L’automobile ou la restauration rapide ont un temps retenu mon attention mais je me suis finalement tourné vers l’immobilier.
Pourquoi l’immobilier et pourquoi le réseau Laforêt ?
L’immobilier est un domaine qui m’intéressait. Ce secteur comprenait par ailleurs un aspect commercial que je connaissais bien. J’ai rencontré un premier grand réseau national qui a remis en question mon projet. Leur technique de commercialisation ne correspondait pas du tout à mon éthique. Je suis ressorti de cet entretien démotivé… mais j’avais déjà pris rendez-vous avec le réseau immobilier Laforêt. Durant cette réunion où une vingtaine de candidats étaient réunis, un membre du réseau a présenté le concept. Cette fois, le projet me correspondait parfaitement. Plus que le secteur lui-même, c’est l’état d’esprit du réseau qui m’a convaincu de me lancer dans l’immobilier, avec cette enseigne.
Que s’est-il passé à la suite de cette présentation et comment vous a accompagné le franchiseur ?
J’ai pris rendez-vous avec un consultant et j’ai signé mon contrat de franchise dans la foulée. J’ai par la suite entamé ma formation qui comprend quatre semaines au siège et quatre semaines en agence, sur le terrain. Le réseau m’a accompagné à chaque étape du projet. Le financement de mon entreprise n’a pas posé de problème puisque j’étais dans la même banque depuis 19 ans. La recherche du local s’est avérée plus complexe. Je l’ai trouvé au bout de deux mois, sur mon secteur, à Viry-Châtillon.
Votre première agence a ouvert en septembre 2002, comment s’est déroulé l’ouverture ?
Encore une fois, le franchiseur m’a aidé à recruter mon personnel. J’ai embauché trois négociateurs qui n’étaient pas issus du secteur immobilier. N’ayant pas d’expérience dans ma nouvelle activité, je voulais garder une crédibilité et, surtout, je souhaitais qu’ils démarrent avec la méthode Laforêt et non avec d’anciens réflexes.
Le démarrage de l’agence a débuté avec une première vente qui a été annulée ! Loin de nous décourager, cette déconvenue nous a poussés à nous dépasser. Finalement, nous avons réalisé une excellente première année avec 460 000 euros HT de chiffre d’affaires, dépassant notre prévisionnel.
Vous avez rapidement décidé de développer votre entreprise en ouvrant un second point de vente, puis un troisième…
Rassuré par le fonctionnement de ma première agence, j’ai en effet rapidement eu l’envie de développer mon activité. Je me suis par ailleurs aperçu que le secteur voisin n’était qu’à 500 mètres de ma première implantation. Il était hors de question de passer à côté de cette opportunité. Un an après, en octobre 2003, j’ai ouvert à Ris-Orangis en nommant un de mes négociateurs au poste de responsable d’agence. Encore une fois, cette agence a très bien démarré. En 2004, j’ai racheté une agence à Draveil. J’ai eu jusqu’à sept agences. Anticipant ma prise de retraite, j’en ai déjà revendu deux. Aujourd’hui, il m’en reste cinq à Viry-Châtillon, Juvisy, Morsang-sur-Orge et Saint-Geneviève des-Bois ainsi qu’un centre de gestion locative. Avec toutes ces unités, nous réalisons un chiffre d’affaires annuel de 2 millions HT d’euros en transaction.
Vous semblez avoir bien préparé la transmission de votre entreprise…
Il a toujours été très important de pouvoir faire évoluer mes collaborateurs. Ce sont eux, à mes côtés, qui font la valeur de l’agence. Passé de responsable d’agence à directeur commercial de tous mes points de vente, un de premiers négociateurs s’est ensuite associé à un autre de mes conseillers. Ensemble, ils m’ont racheté l’agence de Ris-Orangis. Nous poursuivons ensemble un objectif : le rachat de la totalité de mes agences d’ici une dizaine d’années.
Vous avez désormais une belle expérience. Que vous a apporté la franchise dans cette « success story » ?
La franchise s’avère être un merveilleux outil pour gagner du temps, en partie grâce aux fonctions support juridiques ou commerciales par exemple. Si on applique les méthodes apprises, il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas. Laforêt m’a aussi apporté sa notoriété, son programme de formation, son aide au quotidien… Durant toutes ces années, j’ai pris beaucoup de plaisir à exercer ce métier. Devenu Président de la région Ile-de-France Sud, je me sens impliqué au sein du réseau. Ensemble, nous tentons de trouver des sujets pour qu’il y ait une communication et une émulation pour faire des choses en commun toujours plus fortes. Cette énergie constitue une des forces de la franchise. Laforêt va de l’avant. Jusqu’à il y a quelques années, nous ne faisions que de la transaction et de la location. Nous pouvons désormais développer des services de gestion locative et très prochainement d’autres services. Cette remise en question et cette volonté d’aller toujours plus loin fait vraiment partie des fondamentaux de Laforêt. Enfin, mes collaborateurs ont toujours été reconnus, cela m’a permis de réduire fortement le turn-over si présent dans notre profession et d’avancer ensemble.
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