Interview franchise Arthur Bonnet
Entretien avec Vincent Jung, directeur de marque Arthur Bonnet, fondamentaux du concept
Vincent Jung - le
Samuel Burner : Pouvez-vous nous rappeler les fondamentaux du concept Arthur Bonnet ?
Vincent Jung : La marque Arthur Bonnet est positionnée sur le segment du moyen haut de gamme. Elle intervient sur deux segments de marchés complémentaires : celui des 7 000 à 10 000 euros et celui compris entre 10 000 et 20 000 euros. Filiale du groupe Snaidero (Cuisines Plus, Ixina, Cuisines Références, Snaidero, Rational, Comera, Regina) depuis huit ans, Arthur Bonnet a une image de cuisines « à vivre à la française », très orientée décoration.
L’an dernier, nous avons réfléchi en interne à une évolution du concept. Nous avons ainsi affiné le business modèle en termes de rentabilité financière. Cette réflexion est aujourd’hui complètement aboutie.
Pouvez-vous en dire plus sur les deux formats de magasins disponibles ? Quelles sont leurs principales spécificités ?
Dans le premier cas, Arthur Bonnet s’implante avec des magasins de 250-300 m². Ce format, qui requiert un investissement de 300 000 euros, fonctionne avec un patron au profil de manager commercial et une équipe de 3 vendeurs. Une moyenne de 8 modèles y est présentée.
Dans l’hypothèse d’une implantation en centre ville, le format est plus restreint - de 110 à 160 m² -, ce qui se ressent logiquement sur le coût de lancement (200 000 € en moyenne). Ce type de boutique peut très bien fonctionner avec trois personnes.
Le secteur des cuisinistes pâtit également de la conjoncture économique. Quels ont été vos pistes de réflexion à ce sujet ? Qu’avez-vous mis en place pour soutenir l’activité du réseau ?
Le lancement du nouveau concept s’est accompagné de la mise en place de points d’optimisation des magasins. A savoir comment gérer du trafic, savoir vendre nos produits ou transformer nos ventes en rentabilité. Cette réflexion nous a permis de consolider certains points de vente, qui étaient en manque de trésorerie.
D’autre part nous sommes restés fidèles à notre politique de différenciation produits et nous avons lancé le modèle ‘Rendez-vous’ qui a reçu un accueil très chaleureux des professionnels (le produit a reçu le Label ‘Observeur du Design’ et a été exposé à la cité des Sciences de La Villette pendant 4 mois) ainsi que des consommateurs puisque les chiffres réalisés ont dépassé nos objectifs de lancement. Ainsi notre challenge est d’apporter des conceptions de designers sur le segment de marché 7000 à 10 000€.
Quel bilan tirez-vous de 2008 et des premiers mois de l’année 2009 ? Combien le réseau compte-t-il de points de vente à ce jour ?
Sur les 4 premiers mois de l’année, nous avons déjà inauguré 3 nouveaux magasins (Tours, Versailles, Bayeux) et un 4ème va suivre dans les prochaines semaines à Cahors. Notre réseau compte actuellement 96 points de vente, dont 60 sont implantés en zones commerciales.
Quels sont vos objectifs de développement pour 2009 ? Avez-vous des cibles prioritaires d’implantation ?
L’Est de la France reste une de nos priorités d’implantation, avec des villes cibles comme Strasbourg, Colmar ou Mulhouse. L’an passé, nous avons déjà ouvert un point de vente à Thionville.
Nos autres priorités géographiques sont de consolider nos positions dans le Sud-Est et continuer à nous développer en région parisienne. A terme, le réseau devrait être en mesure d’aligner entre 150 et 180 concessions dans l’Hexagone.
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