Interview franchise Basic System
Un entretien avec Eric Bonnot, mesures prises
Eric Bonnot - le
Yves SASSI : Vous avez repris l'entreprise au cours du premier semestre 2004. Quel est votre bilan ?
Eric Bonnot : Une grande partie de travail de restructuration est réalisée. Vous savez, je décris la vie de l'entreprise comme un cycle et nous sommes dans la phase de redéploiement, après avoir connu une année qui ne s'est pas passée sans conflits, mais je dois dire que dans l'ensemble, les choses sont positives.
Nous avons perdu des concessionnaires qui étaient certainement des gens très biens, mais qui n'ont pas souhaité suivre l'évolution. Il y en a 15 à 20 % qui quittent le réseau, mais pour les 80 à 85 % restants, ils ont applaudi des deux mains à nos propositions.
Pour les écouter, comprendre ce qu'ils attendaient, pour leur faire nos propositions, nous avons fait le tour du réseau, le tout a pris six mois.
J'avais un peu sous-estimé les répercutions de notre action sur les candidats à la franchise. Ceux qui interrogeaient les franchisés en place ont eu quelques fois des réactions prudentes. Maintenant que le réseau est plus uni, le développement a repris.
Quelles étaient les points sur lesquels vous avez du renforcer votre action ?
La partie technique du métier était maîtrisée dans son ensemble, mais pas le montage d'une franchise, ce qui à terme est délicat à gérer.
Un exemple. Il n'y avait pas de redevance de communication… Donc pas de budget pour la publicité. Nous en avons rétablie une, ce qui n'est pas toujours facile à faire accepter, mais qui est indispensable pour le développement de l'activité de chacun.
Quelles ont été les mesures que vous avez prises ?
Ceci étant fait, nous travaillons sur la signature d'accords nationaux avec les grands comptes. Plusieurs accords sont déjà passés et j'ai de belles opérations qui devraient être finalisées dans les semaines qui viennent.
Par exemple, nous avons signé un accord avec la maison Dior. Nous venons de commencer les premières interventions dans les magasins de Bruxelles, Cannes, Saint-Tropez… avec à la clé des contrats d'entretien à l'année.
Chez Casino, il ne se fait pas une rénovation sans que nous soyons consultés. Notre savoir-faire les intéresse, puisque nous réalisons la rénovation des plafonds, sans interruption d'activité. En une nuit, nous rénovons 400 à 500 m², ce qui permet de réaliser un chantier en 4 nuits.
Ces négociations sont une priorité pour l'année 2005.
Par ailleurs, nous avons renforcé notre équipe, en recrutant une personne au marketing et à la communication et un animateur de réseau.
Quels sont aujourd'hui vos objectifs de développement ?
Le développement est, j'insiste, notre seconde priorité. En 2004, bien que nous soyons en pleine restructuration, nous avons ouvert 13 centres. Je pense que nous devrions en ouvrir une vingtaine par an maintenant. Mais il ne faut pas non plus que les choses aillent trop vite. Il est clair que nous nous devons d'accompagner nos nouveaux entrants et par conséquent il faut rester raisonnable… Mais il faut que les choses avancent.
Quel est le profil des candidats que vous recherchez ?
La deuxième catégorie qui ne réussit pas chez nous, est celle qui n'a pas perçu que c'est un métier où la vente est importante. Il ne suffit pas d'être un bon technicien. Il faut vendre le service que l'on va effectuer. Il faut maîtriser la chaîne complète.
Le profil de nos partenaires a donc évolué vers des entrepreneurs, techniciens.
Pour les lancer dans notre métier, nous avons mis en place des formations, notamment commerciales. Et nous travaillons en ce moment avec une école de commerce de Nice pour peaufiner notre travail.
Avez-vous des projets à l'exportation ?
Dans ce dernier pays, nous travaillons à la signature d'un contrat de master franchise. En Allemagne, je souhaite étendre le réseau sous forme de masters régionales.
Mais la duplication du concept nécessite de respecter les normes locales, concernant les produits chimiques, les normes de résistance au feu et donc d'intervention dans les lieux publics… Nous avons donc encore du travail avant de passer à la phase de développement.
Menuiserie : porte, fenêtre et store : ces entreprises en croissance recrutent
Réparation et modernisation des volets roulants et de stores
CA 2 ans : 180 000 €
Apport : 5 000 €
Distribution de stores et protection solaire
CA 2 ans : 150 à 450 000 €
Apport : 30 000 €
Removo est spécialisé dans la réparation, motorisation et domotique de volets roulants.
CA 2 ans : 150 000 €
Apport : 10 000 €
TRYBA est le réseau N°1 en vente et pose de menuiseries (fenêtres, portes, volets et pergolas) chez le particulier
CA 2 ans : 1 350 000 €
Apport : 10 000 €
Réseau de concessionnaires dédié au confort de l'habitat des particuliers avec des solutions en menuiseries et en chauffage
CA 2 ans : 900 000 €
Apport : 25 000 €
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