Découvrez le parcours et la reconversion d'Olivier, gérant Carrefour Express à Tours

Dans l'univers de la grande distribution, chaque gérant a son parcours unique qui le mène à la réussite. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la rencontre d'Olivier Seymour, un entrepreneur dynamique et passionné, à la tête du Carrefour Express de Tours Maginot. Avec un riche passé professionnel incluant des expériences chez Fnac, Bouygues et dans la banque, Olivier a choisi de se tourner vers la gestion de franchise pour donner un nouveau sens à sa carrière. À travers cette interview, il partage ses motivations, les raisons derrière son choix de Carrefour, et les étapes essentielles de son cheminement en tant que gérant. Découvrez comment il a su s'entourer des bonnes personnes et se former efficacement pour exceller dans cette aventure, tout en mettant en avant l'importance de la relation client, une valeur qui lui tient particulièrement à cœur.

Qui etes-vous ?
Olivier Seymour : Je m'appelle Olivier Seymour, j'ai 43 ans. Nous sommes à Tours, au magasin de Tours Maginot, 51. On est sur un magasin, un Carrefour Express. Il est d'une taille assez intéressante pour un Express. On fait 187 mètres carrés.

Quel était votre métier d’origine ?

Olivier Seymour : Mon parcours : Fnac, Bouygues, un peu de répartition pharmaceutique également. Et j'ai terminé par la banque avant d'arriver effectivement chez Carrefour, en proximité.

Pourquoi devenir gérant ?

Olivier Seymour : Le déclic, c’est : j'avais besoin de donner du sens, en tout cas, à mon amour pour la relation client et le commerce. À travers l'expérience de ma belle-sœur qui, elle, avait pris un magasin en location de gérance en Normandie, je me suis dit que c'était quand même une formule, en tout cas, qui me correspondait bien, notamment de la franchise par l'intermédiaire de la location de gérance. Ça, je trouvais que c'était hyper intéressant.

C’est quoi la location gérance ?

Olivier Seymour : La location de gérance, en fait, moi, je trouve ça assez simple parce que vous amenez un maximum de 7 500 € d'apport pour pouvoir créer votre société. Vous louez le fonds de commerce qui appartient à Carrefour. Carrefour vous accompagne par l'intermédiaire d'un conseiller de franchise avec différents conseillers métiers, puisque vous avez des conseillers métiers Fruits et légumes, conseillers métiers Boulangerie et des conseillers métiers également sur la boucherie. Au bout de deux à trois ans, vous avez suffisamment capitalisé pour pouvoir acheter un magasin, donc acheter votre fonds de commerce. C'est, on va dire, un contrat clé en main où on vous accompagne dans la gestion de votre magasin et dans la mise en place de la politique du groupe à travers la proximité.

Comment se passe la formation ?

Olivier Seymour : Vous avez une formation en magasin école pendant à peu près six semaines, pendant laquelle vous avez une formation théorique, vous mettez en place de la pratique. Ça vous permet de visualiser un petit peu les différentes tâches qu'il va falloir accomplir, la gestion au quotidien. C'est vraiment une formation qui permet d'amener, qui est un tremplin vers l'arrivée dans son magasin pour être un peu plus serein.

Pourquoi chez Carrefour ?

Olivier Seymour : Carrefour, ça reste une marque forte. C'est un groupe aussi fort au niveau du commerce. Sur de la grappe de Tours, il y a plusieurs magasins. On est amené à se rencontrer, à échanger les uns les autres. On peut quand même parler d'une famille en proximité. Il faut garder à l'esprit qu'on n'est pas tout seuls.

Pourquoi un Carrefour Express ?

Olivier Seymour : Moi, ce que j'aime avant tout, c'est la proximité, la relation client. Moi, j'ai besoin d'être au contact de mes clients. C'est un peu un magasin comme si on était au milieu d'un petit village. Quand on aime la relation client et le commerce, c'est génial. C'est une chance.

Qu’elles sont les qualités d’un bon gérant ?

Olivier Seymour : Je crois qu'il faut être passionné. Passionné par le commerce et par les gens. C'est beaucoup de bon sens, ce qu'on fait. Il faut justement désacraliser le fait que ce soit de l'alimentaire, se dire : Est-ce que je suis fait pour l'alimentaire ou pas ? C’est : Est-ce que je suis fait pour le commerce et la relation client ? Et après l'alimentaire, ça suit. À part qu'il y a effectivement une notion de date qu'il ne faut pas oublier.

Quelque chose à ajouter ?

Olivier Seymour : Ce que je ressens dans ce que je fais aujourd'hui dans la proximité avec mes clients, c'est que je leur apporte effectivement du service. Et ce service est essentiel pour eux et important. Et ça, moi, ça me fait du bien de donner du sens. Non pas que ce que je faisais avant, ce n'était pas le cas, mais là, c'est encore plus fort. Parce que là, c'est moi le chef d'entreprise et c'est moi qui accompagne les clients. Donc c'est différent. Ça vous plaît ? Oui, on sort de l'enthousiasme. Je suis bien là. C'est vrai que j'aime bien ce que je fais. Donc, comme on m'appelle, si vous voulez, moi, je vous parle de ce que je fais, mais je le fais tous les jours.