Interview franchise Guy Hoquet l'Immobilier
« En franchise, la jeunesse peut être un atout »
Marc Dargelas - le
Son diplôme de commerce en poche, Marc Dargelas n’a pas attendu pour créer son entreprise. En 2010, à 25 ans, il a ouvert son agence immobilière Guy Hoquet à Soustons.
Mélanie Kessous : Jeune diplômé, vous avez décidé de créer votre entreprise. Cette décision a-t-elle été facile à prendre ?
Marc Dargelas : Après un BTS, j’ai intégré l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau. Durant ma dernière année d’étude, j’ai suivi une spécialité entreprenariat. Issu d’une famille d’entrepreneurs, je désirais également être indépendant. Monter ma structure a toujours été mon leitmotiv. Par ailleurs, mon diplôme en poche, j’ai vite réalisé que le marché du travail n’est pas si accessible. Enfin, je souhaitais rester dans ma région natale. Créer mon entreprise prenait alors tout son sens.
Vous avez choisi la franchise et l’immobilier. Pour quelles raisons ?
Etudié pendant mes années de BTS, le système de la franchise a l’avantage d’apporter un savoir-faire et une notoriété. Cela permet de démarrer avec l’assurance que d’autres ont réussi avant vous. Pourquoi l’immobilier ? Parce que c’était un secteur porteur pendant mes années d’étude et certains membres de ma famille ont entrepris dans le domaine de la promotion immobilière. C’est donc un univers qui ne m’était pas totalement étranger. Au début de ma prospection, je me suis également intéressé à la restauration rapide et aux services à la personne. Mais, dans le premier cas, les investissements à réaliser étaient lourds. Le second secteur m’a semblé trop dépendant des aides de l’Etat. J’ai tout de même rencontré des franchiseurs de ces trois domaines avant de finalement consacrer mes recherches à l’immobilier, un secteur plus rémunérateur et attrayant. J’ai d’emblée écarté les réseaux low- costet les mandataires pour me concentrer sur les quelques gros réseaux nationaux. L’accueil que m’a réservé Guy Hoquet a été décisif. Par ailleurs, avec ce réseau, je pouvais m’installer sur la zone d’implantation de mon choix.
Il s’est écoulé neuf mois entre votre rencontre avec le réseau et l’ouverture de votre agence en septembre 2010. Que s’est-il passé durant ce laps de temps ?
Après avoir présenté mon projet au réseau, il a fallu que je convainque les banques de financer mon projet. Cela n’a pas été facile car si le franchiseur n’a pas fait cas de mon âge, le monde bancaire s’est montré plus réservé. J’ai finalement rencontré un banquier des Banques Populaires qui a cru en moi et en mon projet. Ensuite, j’ai suivi une formation de 10 semaines. Au moment de créer ma structure, j’ai un peu râlé de devoir passer autant de temps à Paris. Avec le recul, je me dis que cet apprentissage était absolument nécessaire et m’a permis d’ouvrir sereinement mon agence, très bien accompagné par l’animateur réseau qui m’a aidé à trouver mon local et qui m’a formidablement bien assisté au moment du démarrage.
Vous avez ouvert votre agence le 1er septembre 2010. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?
C’est une très belle aventure. Mon jeune âge a été un atout dans le fait de ne pas compter mes heures. Entreprendre à un moment où vous n’avez pas encore d’obligations familiales est également appréciable. Le franchiseur n’a pas fait cas de mon manque d’expérience dans la mesure où mon projet était viable et mon parcours cohérent. Cela a été un peu plus handicapant vis-à-vis de la clientèle. Dans l’immobilier, on s’adresse à des gens qui réalisent souvent l’investissement de leur vie. Au départ, certains clients ont eu du mal à me faire confiance. La méthodologie et l’argumentaire du réseau Guy Hoquet m’ont permis de dépasser cette difficulté. Aujourd’hui, mon agence a bien trouvé sa place sur son secteur et nous espérons dépasser les 300 000 euros de chiffre d’affaires à la fin de l’année. La franchise permet d’être rassuré lorsque l’on décide d’entreprendre, d’autant plus quand on est jeune, dans la mesure où l’on respecte le savoir-faire du franchiseur.
Quels sont désormais vos projets ?
Deux possibilités s’ouvrent à moi : ouvrir une seconde agence ou diversifier les risques en ouvrant une franchise sur un autre secteur d’activité . Mais il est encore un peu tôt pour savoir quelle sera l’évolution de mon activité.
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