« Nous souhaitons couvrir une trentaine de villes supplémentaires l'année prochaine »

Anthony Aussanaire : Please est un concept issu de l'incubateur Engie, qui a soutenu divers projets prometteurs au fil de ces dernières années. Il s'agit de déployer un réseau de livraison de repas via une application dédiée. Mais à la différence des grands noms du marché, Please s'appuie sur un réseau de franchisés qui connaissent parfaitement leur ville et peuvent ainsi proposer des solutions adaptées à chaque localité. Nous livrons 7 jours sur 7, aussi bien à domicile qu'au bureau, dans des délais très courts, à l'aide de vélos ou de scooter en fonction des cas.

Nous couvrons actuellement une dizaine de villes, situées à la fois en province avec Epinal, Evreux, Pau, Saumur ou Vernon... et en Ile de France avec Mantes la Jolie, le Perreux et Houilles, cette dernière commune faisant partie de la banlieue parisienne. Dans un avenir proche, nous souhaitons ouvrir des franchises dans des villes de petite ou de moyenne taille, autant de territoires où la demande est assez forte et l'offre pas suffisante à nos yeux.

Le premier avantage est l'accélération du maillage du territoire que le système de la franchise permet, car nos franchisés connaissent bien la localité sur laquelle ils exercent. Ils peuvent donc contacter facilement les restaurants et les commerçants alentours pour leur proposer notre offre. Dans l'ensemble, nos franchisés sont assez jeunes, certains assurant même eux-même les premières livraisons au démarrage de leur activité, avant de constituer leur propre équipe.

C'est à Nanterre, à notre siège, que nous formons nos franchisés, passant en revue différents thèmes, comme notre modèle économique, l'utilisation de notre application pour smartphone et de notre logiciel de gestion, la manière d'envisager le développement commercial ou encore la prise en main des outils marketing. Le coût d'accès s'avère très modeste, de l'ordre de 5 000 €, car aucun local ni stock ni personnel ne sont nécessaires, puisque le franchisé travaille en partenariat avec des auto-entrepreneurs rémunérés à la mission.

Nous souhaitons couvrir une trentaine de villes supplémentaires dans les douze prochains mois afin d'atteindre la barre des 40 unités en France.

                       Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian