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Le groupe de luxe Gucci, numéro trois mondial du luxe, a enregistré une chute vertigineuse de ses bénéfices à la suite des effets "dévastateurs" de la guerre en Irak, de l'épidémie de pneumonie atypique mais aussi de la vigueur de l'euro."C'est le pire trimestre que nous ayons connu. On peut parler de ++tempête parfaite++, tout ce qui pouvait mal se passer s'est mal passé", a estimé le Pdg du groupe, Domenico de Sole.Gucci, hormis la marque du même nom, possède entre autres le joaillier Boucheron, les maisons de couture Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Stella McCartney, ainsi que le maroquinier Bottega Veneta. Le groupe de luxe n'est pas le seul à avoir souffert de la guerre en Irak et du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en Asie, qui ont fortement affecté le tourisme au niveau mondial ainsi que la confiance des consommateurs.Le numéro deux mondial du luxe, le groupe suisse Richemont, a vu ses ventes reculer de 27% sur les mois d'avril et mai. LVMH, le leader mondial, avait pour sa part enregistré une baisse de 5,1% de son chiffre d'affaires au premier trimestre.Gucci s'attend à une amélioration des résultats au cours du deuxième semestre 2003 et au-delà, notamment au vu de l'accueil des collections d'automne-hiver et des meilleures tendances enregistrées en mai et juin. M. de Sole a affirmé qu'il s'attendait à "une croissance du chiffre d'affaires en 2003" pour le groupe Gucci.Si l'Asie semble se redresser, Gucci reste prudent sur l'évolution en Europe. "La vigueur de l'euro fait diminuer le tourisme, notamment américain en diminuant le pouvoir d'achat", a-t-il souligné.
Latribune.fr
 
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