ERA Immobilier : "Agent immobilier, un métier indispensable"
Acheter ou louer, conserver ou céder ? Les particuliers sont si désemparés qu’ils n’ont jamais eu autant besoin d’un conseil avisé. C’est-à-dire un professionnel, familier de l’état du marché, rompu aux nouvelles réglementations et attentif à tous les clients, qu’ils soient acquéreurs ou vendeurs, bailleurs, locataires. Le public a besoin de bons agents immobiliers. Pour ceux qui aiment la pierre et les gens, c’est un métier d’avenir, car il est tout simplement indispensable.
Des chiffres circulent, sur une mortalité terrible dans les agences immobilières. Pourtant, les particuliers n’ont jamais eu autant besoin de ces professionnels. Eux seuls peuvent apporter une réponse fiable et objective à leurs interrogations. Il est vrai que la conjoncture économique n’est pas bonne. Elle alimente des inquiétudes sur les perspectives d’emploi. Mais un grand nombre de Français ont encore la chance de bénéficier d’une visibilité professionnelle. Eux, c’est à propos du marché immobilier qu’ils se posent des questions. Et au regard du montant de leur investissement, ils ne se satisfont pas d’une consultation sur Internet. Ils veulent un contact
personnalisé, auprès d’une personne qualifiée. Cet expert, c’est l’agent immobilier. Une profession d’avenir assurément, et difficilement transférable dans un centre d’appels téléphoniques ! Puisque sa force réside au contraire dans la connaissance de la proximité.
En outre, une conjonction rare d’événements profite actuellement à la pierre : les prix du mètre carré commencent à baisser, alors que les taux d’intérêt des emprunts se maintiennent à un niveau historiquement bas. Les acheteurs sont gagnants, et les vendeurs demeurent bénéficiaires. C’est du gagnant-gagnant.
C’est justement la mission des agents immobiliers que d’expliquer les vertus de cette conjoncture unique. Ils doivent le faire en direction des acheteurs, mais aussi des vendeurs. Ils ont un rôle fondamental à jouer, du fait de leur expertise, mais aussi de leur neutralité. Eux seuls peuvent dire la pertinence d’un prix, la nécessité ou non de procéder à un home staging, l’importance du risque encouru à laisser le délai de vente s’allonger. Les professionnels ne sont pas inhibés par le lien affectif qui rend terriblement subjective la vision des propriétaires.
Ils ont en outre l’expérience des transactions récemment opérées dans leur zone d’activité. Ils ont donc une place qui les rend indispensables, tant vis-à-vis des particuliers que d’Internet. Les premiers sont parfois tentés de traiter entre eux. Mais ils le regrettent souvent amèrement. Quant à la Toile, elle a sûrement révolutionné nos vies, mais elle ne peut pas remplacer le contact humain d’une personne qui comprend et rassure.
C’est la raison pour laquelle le discours catastrophiste à propos des agences ne tient pas. Il est vrai que le secteur a perdu des emplois. Mais c’est parce que les quinze dernières années ont été si exceptionnellement favorables, qu’elles ont attiré des amateurs de gains rapides ou de rentes de situation. Les vents étaient si porteurs que nombre de professionnels n’avaient pas d’efforts particuliers à fournir. Les poissons sautaient d’eux-mêmes dans la chaloupe du pêcheur. Désormais, il faut apprendre à les attirer. Les agents qui n’ont pas compris cette leçon n’ont plus leur place. Ce sont eux qui disparaissent. Mais ce faisant, ils libèrent de l’espace
pour ceux qui travaillent bien. Parce qu’ils sont volontaires et aussi, parce qu’ils été formés pour cela. Il faut certes aimer le contact. Mais pour qui souhaite apporter un réel service aux gens, il y aura toujours de la place dans l’immobilier.