Crée en 1997 par douze associés, L4S utilise la digipuncture, une technique manuelle héritée de la médecine traditionnelle chinoise. Le but : permettre aux clients de L4S de perdre du poids, mais aussi, avec les nouvelles offres, permettre la relaxation ou aider les personnes à arrêter de fumer. Patrice Rochette, gérant de L4S, arrivé en 2002 à la tête de la société, et Florence Fouillet, responsable du développement de la franchise dressent le portrait de leur enseigne et évoquent leurs projets de développement.
Caroline Kervennic : Quel est le concept de l’enseigne L4S ? Qu’est ce qui la distingue des autres centres de minceur ?
Patrice Rochette : Le concept d’amincissement L4S associe trois principes : la digipuncture, le rééquilibrage alimentaire et l’accompagnement personnalisé. Notre méthode, la digipuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, n’utilise pas de machine, le massage est dispensé à main nue, sans produit. Nous travaillons sur des points d’élimination, coupe-faim et anti-stress et proposons à la clientèle un rééquilibrage alimentaire basé sur l’alimentation courante. L’accompagnement personnalisé, assuré par le coach L4S, vient renforcer l’efficacité de la méthode. A l’origine nous nous concentrions sur les personnes qui avaient un surpoids important. Aujourd’hui, nous organisons des mini-cures pour les clients qui ont moins de cinq kilos à perdre. La durée de la cure d’amincissement est variable, entre quatre et neuf semaines, suivies de trois semaines de stabilisation.
Vous êtes actuellement en cours de diversification de votre offre. Pouvez vous nous en dire plus ?
Notre concept était basé sur un soin unique, la cure d’amincissement. Aujourd’hui, nous avons travaillé à l’élargissement de notre gamme, avec les protocoles Digirelax, axé sur la relaxation et Digitabac, qui répond à une demande de plus en plus importante de toute une clientèle qui veut arrêter de fumer.
Quel est le profil des candidats à la franchise que vous recherchez ?
Les femmes correspondent davantage à notre profil type. Sur 56 franchises, deux seulement ont été montée par des hommes. Ces candidats, âgés de 28 à 55 ans, doivent avoir une sensibilité au toucher, c’est un élément clef, un sens de l’écoute, mais aussi un certain sens commercial, car ce sont avant tout des chefs d’entreprise. Nous ne demandons aucune formation spécifique, les candidats à la franchise reçoivent une formation sur nos techniques. Les origines professionnelles de ceux qui sont déjà installés sont très variées, cela va du kinésithérapeute au comptable ou à l’infirmière. Il s’agit surtout de passionnés, qui sont prêts à transmettre du mieux être en respectant la déontologie L4S. Du point de vue financier, le droit d’entrée dans le réseau est fixé à 22 867 euros. Les redevances mensuelles constituent 5 à 6 % du chiffre d’affaires hors taxes, plus 2,5% pour la publicité nationale et locale. L’investissement de départ, hors local, démarre à 40 000 euros et nous demandons un apport personnel de dix à quinze mille euros. Le chiffre d’affaire annuel d’un centre se situe entre soixante et cent soixante mille euros.
Comment se passe leur formation aux techniques de L4S ?
Nous avons ouvert trente cinq centres depuis 2002, époque à laquelle nous avons complètement réorganisé le réseau. Auparavant, les formations étaient dispensées par les centres existants, aujourd’hui, elles sont assurées au siège par le responsable de la méthode. La formation s’étend sur cinq semaines, réparties comme suit : trois semaines au siège à Paris, puis une semaine dans un centre et enfin, la dernière semaine est consacrée à aider le franchisé dans la préparation de son ouverture. Les cours portent sur une initiation à la médecine chinoise, à la diététique, au protocole L4S, aux méthodes de vente, de communication, et de gestion. Une formation continue est proposée chaque année. Elle traite de thèmes divers : les processus de vente, la communication, la diététique chinoise, l’anti-cellulite.. des formations aux nouveaux protocoles sont également proposées par le franchiseur L4S. Les franchisés ont également accès à une assistance téléphonique et juridique, notamment pour les questions concernant les contre indications médicales.
Quelles sont les contraintes de surface ou d’emplacement pour ouvrir un centre L4S ?
L’implantation se fait dans des villes de plus de 15 OOO habitants. Idéalement, il est préférable de disposer de deux salles de digipuncture. Le local doit donc faire au minimum 50m2. La décoration, définie par un cahier des charges, est sobre. Nous recommandons d’éviter de poser de la moquette pour des questions d’hygiène. L’accès au centre doit être facile, avec des stationnements à proximité. La moitié de nos centres est implantée dans des appartements, l’autre moitié dans des boutiques. Il est important aussi que le lieu soit calme, pour faciliter la détente des clients.
Quels sont projets en terme de développement sur le plan national ? Pensez-vous à un développement à l’international ?
L’entreprise compte aujourd’hui cinquante centres. Nous mettons en place une dizaine de nouveaux centres par an. Notre développement est limité par notre capacité de formation et d’intégration. La sélection des franchisés est extrêmement importante. Il faut également que nous travaillions notre développement vers l’Est de la France, L4S étant essentiellement implanté dans l’Ouest de l’hexagone, sur la façade Atlantique. En Espagne, Holovital, la filiale de L4S fonctionne de manière très différente et génère pourtant d’importants bénéfices. Le centre de Barcelone reçoit une centaine de clients par jour et emploie dix personnes. Nous sommes aujourd’hui en contact avec d’autres prospects en vue d’éventuelles implantations dans d’autres pays européen.