Franchise vrac

Vous souhaitez ouvrir un magasin de vrac ? Faut-il opter pour une épicerie en indépendant ou une franchise de vrac ? En pointe depuis la prise de conscience des Français en matière de préservation de l’environnement, la vente en vrac connaît une progression pharamineuse depuis une dizaine d’années.

Analyse du marché du vrac en france

Quels produits sont concernés ? Tout d’abord, il y a le vrac frais, soit tous ceux qui s’achète à la coupe, comme ceux qu’on trouve dans les rayons fromage, crèmerie, charcuterie et boucherie. Mais il y a également le vrac hors frais, qui prend une place toujours plus prépondérante dans les commerces alimentaires traditionnels, bio ou même dédiés exclusivement à cela, avec des produits aussi divers que le riz, les farines, les huiles, les céréales, les épices, les boissons, les produits d’entretien et même les cosmétiques.

Selon le cabinet Nielsen, les achats en vrac ont connu une croissance de 41% entre 2018 et 2019 et les grandes surfaces alimentaires spécialisées occupent la moitié du marché, devant les magasins bio.

En valeur, le marché a atteint 1.2 milliard d’euros en 2019 et cela devrait tripler d’ici 2022, selon Réseau Vrac, fédération regroupant 1 300 acteurs de la filière.
Pour avoir une idée de la vitesse de déploiement, souvenons-nous qu’on ne comptait que deux épiceries vrac, contre… 400 en 2020 !

Comment ouvrir un magasin de vrac ?

Ouvrir un magasin de vrac peut s’envisager de multiples manières. On peut opter pour un commerce alimentaire traditionnel, type Carrefour Contact ou SPAR, qui disposent toujours davantage de rayons proposant ce type de distribution.
Autre possibilité, se mettre à la tête d’un point de vente bio, comme Naturalia, qui a inauguré un grand magasin « Marché Bio » il y a quelques mois en région parisienne à Brétigny, proposant de multiples denrées en vrac.

Enfin, la franchise de vrac ouvre aussi la possibilité d’exploiter un point de vente entièrement dédié au vrac, avec des chaînes comme day by day et ses 750 produits en rayon, au sein de sa trentaine de magasins répartis partout en France.

Quel est le profil pour ouvrir un magasin de vrac générant un important chiffre d'affaires ?

Le premier critère à satisfaire pour ouvrir un magasin de vrac est de se sentir concerné par l’avenir de la planète, car le vrac est l’une des meilleures réponses qu’on peut apporter à la préservation de notre environnement. En effet, ce système permet de se débarrasser totalement des emballages à usage unique et des matières plastiques jetables, si polluantes pour notre belle planète bleue.

En dehors de ces considérations, comme pour tout commerce, ce sont des qualités de gestionnaires qui sont recherchées, car le fonctionnement d’un magasin requiert une surveillance aigue des stocks, du personnel et de tout ce qui s’y rattache. Il va sans dire qu’on sera à la tête d’une petite équipe de magasiniers, de vendeurs, de caissières et qu’il faut donc savoir manager avec soin.

Autre point important, disposer des fonds nécessaires bien évidemment, car la construction ou l’exploitation d’un magasin requiert un investissement financier conséquent, de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros pour les points de vente les plus imposants.

Rentabilité épicerie vrac : ouvrir une boutique bio de vrac, est-ce rentable ?

Comment savoir si votre boutique de vrac sera rentable ? La meilleure option est de partir sur les traces d’une personne qui aurait déjà fait le même chemin, et pour cela, quoi de mieux que la franchise ? En effet, les réseaux sont tenus d’annoncer les résultats des points de vente existants au sein de leurs DIP (Documents d’Information Pré-contractuels).

De quoi éclairer les lanternes des entrepreneurs en herbe, qui pourront partir sur un projet avec une base chiffrée. Ainsi, chez Biocoop, on annonce un chiffre d’affaires moyen pouvant atteindre les 2 millions d’euros au bout de deux ans, pour un investissement global de 300 000 euros. A vous de savoir si vous avez les reins assez solides pour vous lancer, en gardant en tête que cet investissement ne comprend pas le local… mais qui est bien heureusement pris en charge sous forme de prêt par votre banque.

A ce sujet, les banquiers sont bien moins frileux à l’idée de prêter de l’argent à des candidats à la franchise, plutôt qu’à des indépendants, car ils peuvent au moins s’appuyer sur les résultats précédents des franchisés déjà en place.

Ouvrir un magasin : en indépendant ou en franchise ?

Dans le domaine du vrac, il semble difficile d’ouvrir en totale indépendance. En effet, créer une boutique ex nihilo signifie qu’on devra s’occuper de A à Z de trouver un emplacement (ou bien reprendre un point de vente existant), recruter pour faire fonctionner le magasin, gérer le personnel et la comptabilité, se faire connaître à travers des campagnes de communication locales et sur le web…

En rejoignant une franchise, vous aurez accès à une notoriété

Alors qu’en rejoignant une franchise, vous aurez accès à une notoriété avant même d’ouvrir les portes de votre boutique, vous pourrez converser non seulement avec votre franchiseur mais aussi avec les autres franchisés qui pourront vous aiguiller sur la meilleure marche à suivre. De plus, les concepts sont en constante évolution et les formats s’adaptent aux goûts des consommateurs, afin d’être toujours plus efficaces. Cela semble bien plus aisé lorsque l’impulsion vient d’une tête de réseau que lorsqu’on est seul.