Franchise meubles. BoConcept veut se relancer en France
Pour BoConcept, dont le chiffre d’affaires est en repli de -15% en France sur le premier semestre 2013, la priorité est d’enrayer cette tendance et de repartir de l’avant sereinement. C’est tout du moins l’ambition affichée par Tim Machenaud, le patron de Bo Concept France à l’occasion de la présentation presse.
Aujourd’hui à la tête de 30 points de vente (dont 8 en Ile-de-France) BoConcept est connu des spécialistes pour être un distributeur reconnu de mobilier design. Sur le premier semestre, la marque a souffert (avec un CA en recul de – 15%). Ceci s’explique en partie par « une chute du trafic en magasin (-16%) », précise Tim Machenaud. Mais pas seulement. Les conditions économiques étant plutôt défavorables à l’ensemble du monde du meuble, avec par exemple un indice de construction en net repli et un report d’achat des Français.
6 plans d’action pour doper l’activité
Pour repartir de l’avant, l’enseigne danoise a réfléchi à 6 mesures concrètes. BoConcept a notamment recruté Stefano Nette (23 ans d’expérience chez l’italien NATUZZI) dont la mission va être de travailler sur la gamme des canapés. Le déploiement du multicanal est censée aussi booster les ventes, avec une mise en ligne opérationnelle d’ici la fin de l’année 2013 ou au plus tard dans les premiers mois de l’exercice 2014.
Au programme également le lancement d'une campagne de communication massive sur différents supports (TV & digital) qui a été "approuvée par l'ensemble des franchisés et par la direction de BoConcept au Danemark".
Le 31ème magasin français va ouvrir à Beaugrenelle
Le 31ème magasin français de l’enseigne danoise BoConcept va ouvrir ses portes dans le 15ème arrondissement. Inauguré le 23 octobre prochain, ce nouveau magasin parisien de la marque danoise va prendre place dans le nouveau centre commercial Beaugrenelle Paris (45 000 m² au total). Installé sur une surface de 550 m², ce premier magasin BoConcept exploité en propre sera en quelque sorte la vitrine de la marque danoise dans l'hexagone. Cette boutique, qui va employer 5 personnes, visera une clientèle parisienne mais aussi internationale.
Samuel Burner