Interview franchise Bureau Vallée
Un entretien avec Bruno Peyroles, tendance de développement
Bruno Peyroles - le
Yves SASSI : Lorsque nous nous sommes rencontrés il y a un peu plus d’un an, votre développement s’accélérait. Quelles sont aujourd’hui les tendances ?
Bruno Peyroles : Les tendances se confirment. Notre croissance évolue plus que favorablement. Non seulement en terme de création de point de vente, mais également en terme de chiffre d’affaires.
Nous ouvrirons sur l’exercice avril 2003 / avril 2004 environ 15 magasins, alors que nous tablions sur une douzaine d’implantations. En deux ans, nous aurons pratiquement doublé notre parc de magasins.
C’est souvent difficile d’identifier les éléments qui font la réussite d’une entreprise. On arrive plus facilement à identifier les causes d’un échec. En revanche, créer une formule magique pour réussir… C’est la convergence de différents facteurs qui font la bonne recette. Beaucoup de travail, beaucoup de sérieux, de bonnes équipes, de bons produits… le tout destiné à une clientèle que l’on identifie, sur un marché donné !
Je crois, en réalité, que nous avons atteint une maturité dans la maîtrise du concept. Le bouche à oreille fonctionne de plus en plus. D’autre part, le marché est également plus mur pour ce type de concept. Nous avons démarré en 1990, vraisemblablement un peu tôt. C’était une formule nouvelle. Il a fallu convaincre, montrer que Bureau Vallée était un atout pour les PME et les particuliers qui ne trouvaient pas d’offre en matière de fournitures de bureau, du moins sous forme de moyenne surface. Le marché était détenu, par les distributeurs / grossistes avec vente par catalogue pour les entreprises. Les prix étaient variables en fonction du montant des commandes. Pour les particuliers, seuls les papeteries diffusaient ces produits, avec un choix limité et des prix élevés.
Bureau Vallée a permis de mettre sur le marché une offre large à des prix bas pour tout le monde.
J’ajoute aussi que le salon de la franchise nous a permis de concrétiser de nombreux contacts. La moitié des ouvertures réalisées cette année viennent du salon.
Cependant, nous étudions très sérieusement les projets d’implantation. Nous ne voulons pas aller plus vite que la musique et mettre en péril les magasins et donc nos franchisés. C’est l’avenir de l’enseigne qui est en jeu.
Les implantations se font en général dans les régions où nous sommes déjà implantés. C’est pour cela que l’Ouest s’est développé en premier. Simplement parce que la réussite de nos premiers franchisés a séduit des entrepreneurs locaux. En ce moment, c’est la région Sud Est qui connaît un développement important.
Doubler le nombre de points de vente nécessite bien entendu de renforcer nos structures, ce que nous avons fait, notamment en terme de développement et de suivi des points de vente.
J’ajoute que nos franchisés sont sur leurs objectifs et même au-delà. Beaucoup ouvrent ou souhaitent ouvrir plusieurs magasins.
Avez-vous des projets de développement à l’exportation ?
Le capital de votre entreprise est détenu en partie par la BNP. Envisagez vous une introduction en Bourse ?
Pour l’instant, nous sommes disposés à ouvrir le capital, notamment pour rééquilibrer les participations familiales. Il faut faire tourner le capital. Les nouveaux actionnaires pourraient être des investisseurs ayant une expérience de la distribution ou des sociétés de capital développement. C’est une ouverture de capital qui se situerait autour de 20 à 30 %.
Vous êtes implantés en périphérie des villes. Avez-vous des projets de centre ville ?
Pour l’instant, l’objectif à moyen terme est d’être la première chaîne en nombre d’implantations et chiffre d’affaires des magasins. Nous estimons notre potentiel à 160 / 200 magasins, à raison de 15 ouvertures par an.
Quel est le ticket d’entrée pour ouvrir un magasin et quel est le profil de vos partenaires ?
D’autre part, la quasi-totalité de nos franchisés ouvrent un deuxième magasin. Cela permet de faire des économies d’échelle non négligeables. Ils centralisent la comptabilité, les achats, la formation, l’animation… La gestion du stock et son financement sont également facilités ! C’est aussi pour cela que notre partenaire doit être un entrepreneur.
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