Ancien gérants de commerce, spécialistes du e-commerce et du marketing relationnel, Jean-Baptiste et Paul Mauvenu ont imaginé le concept Dépil’Tech spécialisé dans la dépilation et le photo-rajeunissement. Quelques mois après avoir vu le jour, l’enseigne regroupe déjà une trentaine de centres en activité.
Mélanie Kessous : A ceux qui ne le connaissent pas encore, pouvez-vous nous présenter votre réseau ?
Jean-Baptiste Mauvenu : Avec mon frère Paul, nous avons créé le réseau Dépil’Tech en janvier 2011. Notre enseigne est spécialiste de la dépilation et du rajeunissement à la lumière pulsée. Aujourd’hui, notre offre de photo-rajeunissement via le remodelage collagénique ne représente que 15% de notre activité. Dans les prochains mois, elle devrait atteindre 50% du chiffre d’affaires de nos centres pour s’équilibrer avec la dépilation. Nous possédons la meilleure technique de rajeunissement naturel avec laquelle nous obtenons des résultats impressionnants.
Avec Dépil’Tech, nous avons créé une franchise haut-de-gamme, excepté dans nos tarifs. En effet, dans un univers design, nous apportons à nos franchisés et à nos clients un maximum de services. Et nous proposons des forfaits au résultat et non à la séance. C'est-à-dire que nous nous engageons sur un résultat définitif de dépilation (lorsque cela est possible) sans séance d’entretien. Concrètement, notre panier moyen se situe aux alentours des 800 euros pour le traitement de deux zones.
Les Françaises sont-elles prêtes à utiliser cette technologie ?
La lumière pulsée a vu le jour aux Etats-Unis il y a quarante ans. Nous avons donc beaucoup de recul sur cette technologie. Cela fait maintenant 8 ans que nous pouvons obtenir un résultat définitif avec les machines de lumière pulsée. Ceci étant, il faut travailler avec du très bon matériel et respecter scrupuleusement le protocole pour pouvoir obtenir un bon résultat. Ce que nous faisons. Les Françaises n’aiment pas se raser tous les jours, ni même s’épiler à longueur d’année. Notre offre de dépilation à la lumière pulsée apporte un résultat définitif à ces contraintes qui ne peut que séduire les femmes, le tout dans un univers professionnel et sécurisé à des tarifs abordables.
Où en est le développement de Dépil’Tech à ce jour ?
Nous avons ouvert deux centres en propre à Nice, la ville où se trouve également notre siège social et notre centre de formation. Un premier franchisé nous a rejoints en mai dernier sur la ville de Cannes. Depuis, la demande a été très forte et nous avons connu une croissance rapide puisque 30 centres sont ouverts ou en cours d’ouverture. Nous avons adapté nos ressources humaines à cette forte croissance puisque aujourd’hui douze personnes travaillent à temps plein sur la partie franchise.
Vous êtes positionné sur le marché récent de la dépilation définitive. Existe-t-il une législation spécifique à cette activité ?
Tout le monde peut utiliser une machine à lumière pulsée à condition de faire valider sa formation par un praticien reconnu par l’Ordre des médecins. Ce certificat s’obtient après une formation d’une journée réalisée en présence du fabricant de la machine qui vient en complément de nos 15 jours de formation interne.
A quoi ressemble un centre type ?
Nous avons conçu un univers très design. Nos centres comprennent une cabine, un bureau et une salle d’attente sur une surface commerciale de 25 à 40 m², avec une vitrine de 4 mètres minimum. Nous les implantons sur des emplacements n°1 ou 2 dans des villes de plus de 30 000 habitants. Sur de très bons emplacements n°1, nous pouvons implanter des centres possédant deux cabines.
A quoi ressemble votre franchisé idéal et quel investissement doit-il prévoir ?
Nos partenaires doivent être capables d’ouvrir plusieurs unités. Ils doivent avoir une connaissance du commerce et savoir recruter et manager leur équipe. Notre franchisé idéal doit bien entendu avoir un sens inné de l’accueil et du service. Pour rejoindre notre enseigne, les candidats doivent prévoir un investissement global de 40 à 50 000 euros selon la teneur du projet. En année 2, un centre qui fonctionne bien doit atteindre les 300 000 euros de chiffre d’affaires.
Comment accompagnez-vous vos franchisés à chaque étape de leur projet ?
Pour former nos franchisés, nous avons créé un centre de formation dédié à la lumière pulsée, une première en France. Les 15 jours de formation que nous prodiguons nous permettent de transmettre notre savoir-faire et de revenir en détail sur notre activité en abordant tous les aspects métier. Dans un premier temps, nous présentons en détail la machine : sa conception, son fonctionnement, ses performances…Nous revenons précisément sur les caractéristiques du poil et de l’épiderme, sur le déroulement d’un soin, sur le protocole de soin, la gestion de la cabine, la gestion d’un centre… Nous abordons aussi l’utilisation du logiciel Intranet et la partie marketing. Durant cette formation, nous faisons intervenir des modèles sur lesquels les franchisés peuvent s’essayer à la lumière pulsée mais aussi sur l’aspect commercial en simulant des ventes. A l’intérieur de notre pôle formation, nous avons donc reconstitué une cabine de soin.
Quelles sont vos ambitions pour les prochains mois ?
Nous souhaitons atteindre les 200 centres d’ici la fin 2012 en réalisant une douzaine d’ouvertures chaque mois. D’ici janvier prochain, nous allons également intensifier notre développement à l’international débuté par l’ouverture de deux centres à Monaco et à Genève.