Capifrance : "Les réseaux mandataires prennent des parts de marché depuis trois ans"
D’après une étude du bureau économique Xerfi, le boom du secteur des mandataires immobiliers va s’accélérer dans les années à venir. Explications avec Jacques Daboudet, Président de CAPIFRANCE, premier du genre en France…
Alors que le modèle n’existait pas, il y à peine une dizaine d’année, les réseaux mandataires ont près de soixante-dix recensés, aujourd’hui en France, et pèsent autour de 8 % du marché de la transaction immobilière (contre 6% en 2012 et moins de 3% en 2011). « Une prise de marché évidente depuis près de trois ans qui démontre à quel point les réseaux de mandataires répondent à une demande forte de la part des consommateurs » assure Jacques Daboudet, Président de CAPIFRANCE, leader depuis 2002, sur ce segment. Une véritable tendance de fond puisque selon une étude du bureau économique Xerfi, publiée en 2013, leur montée en puissance devrait se poursuivre pour atteindre près de 12 % de parts de marché d’ici 2015.
La raison d’un tel développement ? « Un modèle moderne et efficace qui répond aux besoins de clients de plus en plus exigeants » affirme Jacques Daboudet. En effet, apparus avec l’ère internet, les réseaux immobiliers ont révolutionnés le marché immobilier grâce à une puissance de diffusion des bien ou encore le traitement instantané et sur-mesure des demandes. « L’arrivée d’internet a véritablement changé le mode de consommation y compris dans le secteur de l’immobilier. Le particulier qui veut acheter ou qui veut vendre a aujourd’hui le réflexe internet. Parce que c’est facile, parce que c’est rapide, parce qu’il peut consulter les annonces de son bureau. Il n’a plus l’obligation, comme il y a dix ans, d’ouvrir son journal ou de faire le tour des agences pour pouvoir découvrir les biens qui sont à la vente » ajoute Jacques Daboudet.
Mais avant tout, les réseaux mandataires immobiliers se sont imposés comme acteurs incontournables du paysage immobilier, par une approche plus humaine et de proximité. « Selon moi la principale raison du succès des réseaux de mandataires, outre l’outil web, c’est les hommes et les femmes qui les composent. En effet, il ne faut pas oublier qu’acheter un bien immobilier est particulièrement anxiogène. C’est le projet et l’investissement principal de toute une vie. Or, pour cela on a toujours besoins des conseils avisés et de l’accompagnement d’un professionnel. Cette relation humaine est essentielle. Par ailleurs, dans les réseaux immobiliers, les conseillers sont indépendants. Ils sont chef de leur propre entreprise. Ils ont donc un niveau de motivation élevé car ils sont les principaux vecteurs de leurs revenus. Cela les pousse forcément à s’impliquer davantage dans la relation commerciale qu’ils entretiennent avec leur client. C’est un élément différenciant important » explique Jacques Daboudet.
Dans cette multitude de réseau, seule une dizaine compte plus de 100 agents indépendants. Avec 1 400 conseillers immobiliers, CAPIFRANCE est aujourd’hui le fer de lance du modèle. Soucieux d’offrir aux consommateurs une réponse adaptée et professionnelle à leurs besoin, le réseau mise sur une offre de service qualitative mais également sur un système de formation éprouvé.
« CAPIFRANCE se distingue avant tout par la formation, puisque le réseau est le seul à disposer du parcours de formation le plus complet du marché (168 heures de formation par conseillers et par an, répartis en 22 modules). L’objectif est de permettre aux conseillers de monter rapidement en compétence. Pour cela, nous misons également sur l’accompagnement et l’animation commerciale. En effet, chaque nouvel entrant est pris en main par un référent départemental coach, dont la mission et d’animer, informer et de suivre les conseillers en place. Nous disposons également de 175 formateurs terrain. C’est là encore une exclusivité CAPIFRANCE, qui est également le seul réseau de mandataires à être certifié ISO 9001 pour l’ensemble de ses services y compris son processus de formation et d’accompagnement » précise Jacques Daboudet.
Un processus qui devrait être bientôt encadré par la loi ALUR. « La proposition de loi de la ministre Cécile Duflot devrait en effet règlementer l’ensemble de la profession immobilière et permettre la création d’un Conseil supérieur de la gestion immobilière, tel que nous le demandons depuis plus de deux ans » remarque Jacques Daboudet. Ce conseil sera le garant des bonnes pratiques et il sera aussi en charge d’édicter notamment des règles de formation. « Il permettra également d’apporter davantage de transparence avec l’obligation, pour toute publicité d’un bien immobilier, de notifier le statut du conseiller immobilier (agent mandataire indépendant) ainsi que le pourcentage des honoraires. Plus que la carte de la transparence cette loi devrait donc permettre la réhabilitation du statut de conseiller indépendant. En effet il faut savoir que même dans les agences immobilières traditionnelles, plus de 40% des effectifs sont des agents commerciaux » conclut Jacques Daboudet.