Guy Hoquet dresse un bilan immobilier du 1er semestre 2014
Durant le premier semestre 2014, selon le réseau immobilier Guy Hoquet, la baisse des prix a marqué un ralentissement. Durant cette période, ce sont les maisons qui ont vu leur prix chuter le plus fortement, notamment en province, "dessinant une France à deux vitesses", indique l'enseigne : celle des villes de plus de 20 000 habitants et celles des villes de moins de 20 000 habitants, dont l’écart de prix ne cesse de se creuser depuis cinq ans, pour aujourd’hui atteindre plus de 6000 euros par m².
Une légère baisse des prix conjuguée à des taux d’emprunts à des niveaux historiquement bas permettent aux acquéreurs d’acheter plus grand dans les zones les moins tendues. Néanmoins, les projets des acquéeurs peinent à se concrétiser et les délais de vente s’allongent partout en France.
« Difficultés économiques, manque de confiance et de lisibilité face à la multiplication des annonces gouvernementales, lourdeurs administratives dues à la constitution des dossiers de compromis de vente depuis la mise en application de la loi Alur, et enfin, vendeurs qui restent réticents à adapter leurs prix à la réalité du marché, autant d’entraves à la concrétisation de nombreux projets », commente Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Mélanie Geyer Kessous