Interview franchise Atol
Interview de Philippe Peyrard, de la coopérative Atol
Philippe Peyrard - le
Née il y a 40 ans en France, l’originalité d’Atolréside dans son nom, qui signifie Association des Techniciens en Optique-Lunetterie, et qui montre bien l’orientation de la coopérative, plus intéressée par l’aspect technique et pratique des produits, que par des considérations commerciales, comme nombre de ses concurrents. L’Observatoire a interviewé Philippe Peyrard, le Directeur général délégué de l’enseigne, qui revient sur les actualités du réseau
Rodolphe Hatchadourian : Atol est précurseur en termes de relocalisation, puisque vous produisez exclusivement en France désormais. De quand date ce retour dans l’Hexagone et pourquoi avoir fait ce choix ?
Philippe Peyrard : Je suis arrivé chez Atol en 1995 et avec Gérard Coulon, le président de l’époque et opticien, nous avons tout fait pour qu’en effet, nous produisions en France. C’est désormais le cas, puisque la totalité de nos lunettes proviennent de la vallée du Jura, et nos verres correcteurs des laboratoires Essilor ou Carl Zeiss (basé à Fougères). Cela nous permet de maîtriser parfaitement notre chaîne de production, et de proposer des produits conformes à nos exigences de qualité. Aujourd’hui, seules les lunettes de soleil, représentant 5% de notre chiffre d’affaires, viennent pour partie de l’étranger.
Vous venez d’obtenir la certification 14001. Concrètement, que vient couronner cette actualité ?
Nous étions jusqu’ici les seuls en France à détenir la certification ISO 9001 dans notre domaine. La certification ISO 14001, que nous venons de nous voir attribuer en effet, vient récompenser l’attention que nous portons constamment aux normes environnementales dans notre activité. Ainsi, au fil des années, là où il fallait 40 litres d’eau par paire de lunettes, nous sommes parvenus à réduire cette consommation à 100 litres par mois pour l’ensemble des meulages réalisés en magasin. Idem, nous sommes particulièrement attentifs à l’électricité, à la lutte contre la pollution (bannissement des sacs en plastique depuis 5 ans) et au recyclage : nous proposons ponctuellement des reprises d’anciennes montures à destination d’associations caritatives.
Quel type de profils recherchez-vous pour exploiter vos magasins ?
Au-delà d’individus munis du BTS d’opticien-lunetier, nous sommes à la recherche de personnes réellement passionnées par le métier que nous proposons, et désireuses de se mettre au service de leur clientèle. Il peut s’agir de commerçants voulant passer sous enseigne, ou de jeunes adultes souhaitant se mettre à leur compte. Nous proposons d’ailleurs à destination de cette dernière catégorie un arsenal d’aides financières ciblées.
Quel est votre potentiel de développement d’ici la fin de l’année, en termes de magasins ?
Nous comptons actuellement 771 magasins en France, et espérons passer la barre des 800 dans les prochaines semaines. A plus long terme, nous espérons atteindre le chiffre d’un millier d’unités en exploitation, afin que chaque Français puisse trouver un Atol à moins de 10 minutes de chez lui.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian
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