Interview franchise Everhôtel-L'Auberge
Un entretien avec Gérard Mikaelian, expérience dans le métier
Gérard Mikaelian - le
Yves SASSI : L’hôtellerie est un secteur que vous connaissez bien. Pouvez vous nous rappeler votre expérience dans ce métier ?
Gérard Mikaelian : En effet, le cumul de nos expériences, à Dominique DELHAL et moi, représente de nombreuses années au service de l’hôtellerie et de la restauration. Pour nous, c’est un retour souhaité à notre métier d’origine, avec l’appui d’un groupe financier solide.
Le Dirigeant d’EVERGROUP, notre partenaire dans ce lancement est également le fondateur du groupe FIDEF qu’il a vendu en 2002. Notre affiliation à EVERGROUP, nous permet donc de réunir le capital nécessaire au démarrage de notre projet hôtelier.
Nous nous situons sur une niche que les mastodontes de l’hôtellerie ne ciblent pas, compte tenu de sa diversification ;
Nous mettons en place une chaîne d’hôtels en franchise qui est le fruit d’une idée qui m’est personnelle… et chère.
Quand Dominique et moi avons quitté le groupe PRIMEVERE, en 1993 (période noire d’après la Guerre du Golfe), nous avions mis en place 175 hôtels dont plus d’une vingtaine à l’étranger. Comme de nombreux créateurs indépendants de l’époque, nous avons été obligés de passer la main à un groupe. Notre enseigne a été reprise par l’américain Choice Hôtel.
A cette époque, le développement de l’hôtellerie s’est arrêté net. Les véritables causes de cette crise étaient financières et immobilières, alors que le parc hôtelier n’était nullement saturé. Une chaîne hôtelière est avant tout une vaste entreprise immobilière, qui dépasse de loin les capacités financières d’un particulier.
Dans les années 80, l’euphorie était un peu malsaine, mais le marché hôtelier se développait sainement. Il faut dire que nous n’avions pas créé à l’époque (de 1980 à 1995), de chambre supplémentaire. Nous remplacions les hôtels indépendants qui disparaissaient. J’insiste, il n’y a jamais eu de surcapacité hôtelière, mais plutôt financière.
C’est une époque à laquelle j’ai contribué à l’ouverture de 150 Campaniles, 150 Climats de France et 175 Primevères. C’est dire si nous avons une expérience dans ce secteur. Je crois que l’on peut dire que nous avons écrit à cette époque l’histoire de l’hôtellerie économique et bien entendu la page « Franchise » de ce secteur. Et disons le, de très nombreux franchisés qui ont fait ces investissements sont des gens heureux aujourd’hui.
Ensuite, j’ai travaillé au développement de différents réseaux de franchise, soit en tant que consultant au sein de la Cegos, soit en interne, dans des réseaux de distribution. Lorsque Bureau Vallée, une enseigne de fournitures de bureaux en moyenne surface, m’a sollicité, elle avait 7 magasins. Trois ans plus tard, je l’ai quittée avec une cinquantaine de points de vente.
Vous entrez dans un secteur d’activité qui est tenu par des groupes internationaux. Quels sont vos outils pour leur faire face ?
De plus, notre idée est de marier la rénovation du parc des petites villes aux valeurs de l’hôtellerie familiale que demande de plus en plus le consommateur. Les clients attendent non seulement que leur hôtel soit fonctionnel, mais aussi qu’il ait une ambiance familiale, chaleureuse. Vous savez, de très nombreux voyageurs professionnels en ont un peu assez de ces hôtels stéréotypés dans lesquels ils vivent une grande partie de l’année. Nous allons donc allier le confort (literie confortable) à la modernité (prise internet dans toutes les chambres…).
D’autre part, notre concept fonctionne en parallèle avec une auberge.
Nos implantations se font dans les petites villes et nous voulons que l’Auberge soit également un lieu convivial où viendront les gens des alentours pour passer une soirée agréable.
L ’Auberge est un bâtiment indépendant des chambres. Elle comporte un coin bar, un grill et une rôtissoire à poulets. Le tout, à la vue du client. C’et une véritable auberge avec son spectacle, sa convivialité.
C’est un lieu de rendez-vous. Nous ouvrirons des établissements en proche périphérie des villes, ayant une zone de chalandise de 50.000 habitants à 30 kilomètres à la ronde.
Nous nous appuyons sur un groupe financier et également sur une société de promotion qui est en charge de la construction des établissements. Ce montage, conçu et piloté par Dominique DELHAL, DIRECTEUR GENERAL de la société de Promotion et de Financement du Groupe, nous permet de proposer à nos franchisés de ne pas avoir à investir dans le foncier, ni dans l’immobilier, mais seulement dans le fonds de commerce. J’insiste, nous avons un concept d’hôtellerie de qualité allié à une restauration à une restauration à thème. Il n’y a aucun équivalent structuré dans ce secteur et le fait d’être adossé un groupe financier nous permet de créer notre concept exactement comme nous l’avons programmé.
Nous offrirons un produit de confort supérieur à celui de nos concurrents directs et moins cher. Les concepts créés il y a une dizaine, voire un quinzaine d’années ont vieilli. C’est également l’un de nos atouts.
Quelle formation proposez vous à vos futurs franchisés ?
Entrer dans une salle de restaurant, c’est comme entrer en scène. On le voit bien, dans les établissements où le patron a du charisme. C’est le plus difficile dans notre métier. Il faut proposer une uniformité, bien entendu, mais aussi laisser les personnalités s’exprimer ! C’est tout un art.
Une partie des formations sera faite par des spécialistes, professionnels du théâtre.
Quel est le profil de vos franchisés ?
Pour ouvrir une franchise Everhôtel-L'Auberge il faut un apport personnel de 150 000 €. Vous souhaitez créer une entreprise dans le secteur Franchise hotel
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