Interview franchise Lollipops
Un entretien avec Yann Ducarouge, bilan de l’année
Yann Ducarouge - le
2005 : année de la Chine pour Lollipops Trois questions à Yann Ducarouge, co-fondateur de l’enseigne Lollipops.
Caroline Kervennic : Quel bilan tirez vous de l’année qui vient de s’écouler ?
Yann Ducarouge : Le bilan de l’année est largement positif et 2004 s’est bien terminée. Nous avons ouvert deux magasins à Clamart et à Dijon en octobre, un autre à Porto au Portugal en décembre, à Biella en Italie à côté de Turin, ainsi que notre troisième boutique en Grèce. L’année 2005 s’annonce plutôt bien également. L’ouverture d’un magasin Lollipops à Madrid est prévue en mars prochain, c’est une étape importante de notre implantation en Espagne, où nous avons déjà plusieurs magasins mais aucun à Madrid. La sélection des partenaires est la partie la plus difficile pour nous actuellement. Après une sorte d’effet boule de neige, avec des demandes nombreuses, nous devenons plus exigeants sur le choix des emplacements. Nous avons ouvert treize magasins en franchise en 2004, nous pensons réaliser au moins le même nombre d’ouvertures en 2005. L’important est de toujours continuer à faire du qualitatif. Par ailleurs, nous avons toujours essayé de développer simultanément les magasins en propre et ceux en franchise.
2005 devrait être l’année de votre implantation en Chine ? Pourquoi se lancer sur ce marché ?
Nous avons effectivement le projet de nous implanter en Chine. Nos usines sont installées sur place, le marché chinois commence à exister et, avec notre légitimité et notre image de marque française, nous pensons avoir des possibilités de réussir. La Chine est demandeuse de marques et de franchises. Il y a un potentiel réel. Nous devrions y ouvrir un ou deux magasins en propre, l’un probablement à Shenzhen, l’autre à Canton, une ville proche de nos usines. Par contre, il ne nous serait pas possible de nous implanter à Hong Kong du fait du coût extrêmement élevé. Une entreprise qui vend des sacs sous la marque Mickey a réussit à implanter sur place six cent magasins en franchise. Il y a un potentiel. Nous avons un concept qui fonctionne, des produits adaptés à la Chine, qui ont déjà fait leurs preuves en Corée et à Taïwan.
Le marché chinois nécessite-t-il des adaptations spécifiques de votre part ? Comment allez-vous protéger la marque Lollipops ?
Nous allons effectivement devoir adapter nos produits et nos réseaux de distribution. C’est un beau challenge. Nous aurons aussi la possibilité d’essayer là-bas des choses que l’on ne peut pas faire ailleurs. La Chine est un pays à part en terme de positionnement. Il n’y a pas de périodes de soldes fixées comme en France, les magasins sont libres de solder leurs produits quand ils le souhaitent. Nous allons donc mettre en place quatre collections qui dureront chacune trois mois, avec un nombre réduit de modèles par rapport à celles que nous développons ailleurs. Ces petites collections pourront ainsi être renouvelées souvent et seront moins sensibles à la copie. Nous avons également enregistré quatre ou cinq noms de marques différents pour limiter autant que possible la contrefaçon. Nous vendons une image, un savoir-faire réel. Les goûts des consommateurs chinois sont peut-être un peu moins pointus que ceux des européens, mais ils apprécient les couleurs et la fantaisie. Notre concept de magasin semble leur plaire. La Chine sera le seul pays au monde où nous serons distributeur et pas seulement une marque.
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