Interview franchise Point Soleil
Un entretien avec Dominique Olivier
Dominique Olivier - le
Yves SASSI : La presse n’a pas toujours été tendre avec vous. Comment avez vous réussi à maintenir le cap ?
Dominique Olivier : C’est vrai que notre métier a souvent été montré du doigt. Les risques d’accident, de maladie et tous les phénomènes liés à l’hygiène ont été mis en avant. Pourtant, les clients sont toujours à la recherche de nos services. Avoir « bonne mine », dans de nombreuses occasions est important et les centres de bronzage font partie de l’environnement « beauté » de notre société. On ne vient plus chez nous pour bronzer à outrance, mais pour avoir bonne mine, pour se sentir bien dans sa peau. Les mentalités ont évolué.
Mais comme dans de nombreuses professions, il a fallu « faire le ménage ». Trop de machines à bronzer ont été installées dans des instituts qui n’entretenaient pas leurs appareils. Il y a en France plus de 40.000 machines installées dans les instituts alors qu’il n’y a que 140 centres de bronzage.
Notre rôle est non seulement d’apporter un service de qualité dans un environnement soigné, mais également de conseiller, d’éduquer notre clientèle. Mais j’ajoute quand même que les clients sont pour une très large majorité des gens raisonnables. On n’interdit pas les bars sous prétexte que certains consommateurs abusent. Il y a une législation que chacun doit respecter.
Alors, comment avons nous résisté, simplement en faisant bien notre métier. En implantant des centres non seulement qui respectent la législation, mais qui vont même plus loin dans l’information que l’on se doit d’apporter aux clients.
La France est un peu le parent pauvre en matière d’implantations de centre de bronzage. Quel est l’avenir de la profession ?
En Espagne, pays réputé pour son soleil, 10 centres se créent chaque mois.
En France, la demande est en constante augmentation. Nos centres ont une croissance de l’ordre de 30 % par an depuis 3 ans.
J’estime que nous avons un potentiel pour notre enseigne d’environ 500 centres et nous comptons ouvrir une trentaine de nouveaux centre cette année.
D’autre part, les hommes représentent 45 % de notre clientèle. Ils ne fréquentent pas les instituts de beauté. C’est donc un marché non exploité qui est a développer tant à Paris qu’en province.
On a souvent comparé les centres de bronzage à des distributeurs automatiques. Comment vous démarquez vous de cette image ?
D’autre part, nous avons mis en place les moyens financiers nécessaires pour assurer la pérennité de l’entreprise. Le capital social du franchiseur est passé à plus de 2 millions d’Euros et nos 4 centres pilotes sont estimés à 1.4 millions d’Euros.
Je dois dire que dans cette aventure, nous sommes soutenus par nos banques avec lesquelles nous avons créé des accords. Ces accords, passés avec la Société Générale et la Bred, nous permettent de faire une sélection très rigoureuse. Je n’ai pas le droit à l’erreur, parce que la presse s’emparerait facilement d’échecs.
Notre objectif n’est pas d’ouvrir pour ouvrir. Nous avons 4 centres pilotes qui dégagent un CA de plus de 1.15 ME par an avec des progressions permanentes . D’autre part, le marché est très vaste et je tiens à le protéger par un développement sain.
Comment pouvez-vous vous assurer que vos franchisés vont respecter les règles que vous avez mises en place ?
Le succès de notre entreprise passe par là et je tiens à ce que chaque centre soit particulièrement rigoureux.
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