Interview franchise Starbucks
Un entretien avec Franck Esquerré
Franck Esquerré - le
Yves SASSI : Comment expliquez vous la réussite de Starbucks ?
Franck Esquerré : Elle est fondée sur un ensemble d'éléments. Il y a bien entendu le produit, le concept, qui répondent à l'attende d'une clientèle, mais aussi et surtout les hommes. Ce sont eux qui font la réussite d'une entreprise.
La culture de l'entreprise y est pour beaucoup. Ce sont trop souvent des phrases que les dirigeants réservent à la presse, mais chez nous, c'est une réalité. La confiance que nous mettons dans chacun de nos partenaires est une réalité. Chez Starbucks, nous voulons grandir ensemble.
Comme je vous le disais, notre réussite est basée sur les hommes et c'est parce qu'ils se sentent bien dans l'entreprise, que le client est bien reçu, conseillé. Ils savent que ce que nous privilégions, ce sont les qualités humaines. Nous faisons tout pour que la promotion interne soit une réalité.
Nous avons recruté depuis le 7 décembre, pour notre implantation en France, plus d'une quarantaine de collaborateurs. 7 d'entre eux ont déjà obtenu des promotions et certains seront les dirigeants des nouvelles implantations.
Ce que nous leur disons, c'est qu'ils ont fait un choix formidable en nous rejoignant. C'est un métier qui demande une attention permanente, un engagement de tous les instants. La plupart d'entre eux n'ont pas de formation réelle. Ce n'est pas important. S'ils se donnent a fond, ils créeront eux mêmes une réelle carrière.
rôle est de les aider à progresser et à grandir avec nous.
Vous parlez de culture Starbucks… comment la définir ?
Quant au produit, le groupe a, dès son orogine basé sa réussite sur la recherche des meilleurs cafés.
Starbucks était à l'origine une entreprise de torréfaction. Et nous maîtrisons aujourd'hui l'ensemble de la chaîne.
Nous avons des accords avec les petits producteurs pour qu'ils nous fournissent le meilleur de leur production. Pour cela nous payons leur produit plus cher que le prix du marché.
Il y a dans le monde énormément de producteurs. Leur prix de vente est de l'ordre de 60 à 70 cents la livre. Ce sont des prix qui ne leur permettent pas de vivre. En 2003, nos achats nous ont coûté 1.20 $ la livre ! Nous voulons la meilleure qualité et nous la payons pour que ces producteurs continuent à travailler. Sinon, dans quelques années, ils ne cultiveront que des cafés de qualité moyenne, ce qui est malheureusement la tendance actuelle. Je ne crois pas du tout à ce que disent certains en affirmant que le robusta peut atteindre cette qualité que nous sélectionnons. Son avantage est en fait de pouvoir être récolté plusieurs fois dans l'année. Ce qui n'est pas le cas de l'arabica qui lui donne un grain d'une excellente qualité gustative.
Ce qui nous motive, c'est la qualité et… le long terme.
Où est réalisée la torréfaction des cafés vendus en France ?
Nous avons également comme projet de proposer à nos clients des séminaires sur le café. Nous avons l'ambition d'éduquer les consommateurs. Nous allons leur faire découvrir ce qu'est un bon café, et même leur faire découvrir comment marier le café aux aliments.
Nous avons travaillé avec Dominique Boucher (le Crillon) qui a écrit un livre passionnant sur le sujet. Cela fait aussi partie de notre culture. Nous voulons la communiquer à nos clients.
Quels sont vos objectifs de développement en France ?
Quels sont les résultats de vos premiers cafés ?
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