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Immobilier en Ile-de-France : « C’est le moment d’acheter »

Lors du dernier salon de l’Immobilier qui s’est tenu fin septembre à la Porte de Champerret de Paris, les délégués départementaux de la Chambre FNAIM de Paris IDF se sont réunis pour dresser un état du marché de l’ancien en Ile de France. L’occasion pour l’Observatoire de la franchise de faire le point sur la situation immobilière en région francilienne.

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En 2009, 690 000 biens immobiliers se sont vendus dans l’ancien en France contre 800 000 en 2007. En Ile-de-France, le marché de l’ancien enregistre de fortes disparités. «  Dans la région francilienne, la demande reste importante et les prix ne baissent pas. Aujourd’hui, on observe une reprise en douceur du nombre de transactions immobilières mais la situation demeure extrêmement disparate selon les communes et les départements  », déclare Gilles Ricour de Bourgies, Président de la Chambre FNAIM de Paris IDF. «  Clairement, le marché a dépassé les prix du début de crise. Dans Paris intra-muros, peu de biens sont en vente et les prix ont augmenté de 5% en moyenne. En petite et moyenne couronne, la situation est moins tendue et le nombre de transactions immo reste soutenu  », analyse Guy Hoquet, fondateur du réseau Guy Hoquet l’Immobilier .

Avec un manque cruel de biens immo, la tension du marché est pourtant palpable dans bon nombre de communes. «  Cette situation entraîne une surenchère. A nous agents immobiliers d’effectuer un travail pédagogique auprès des vendeurs pour qu’ils cessent de surévaluer leurs biens immobiliers », explique Gilles Ricour de Bourgies. Ce que confirme François Gagnon, Président du réseau ERA Immobilier : « Internet est un vecteur de renseignement qui peut parfois créer la confusion. Si certains propriétaires sont trop gourmands, c’est au professionnel de l’immobilier de lui délivrer la bonne information. »
Dans le département des Hauts-de-Seine, qui compte 26 communes, les prix sont revenus à ceux de fin 2008 avec une offre très limitée de biens. «  On observe une attitude de rétention de certains vendeurs qui espèrent encore voir grimper l’estimation de leur logement  », relate Douglas Tabet, Délégué départemental de la chambre FNAIM des Hauts-de-Seine.Globalement, ce département demeure difficile à appréhender avec une très forte disparité d’une commune à l’autre. «  Pour nous agents immobiliers, la tâche n’est pas aisée car, fréquemment, des biens se vendent bien plus chers que l’estimation que nous avons pu en faire. »
Dans le département de l’Essonne, les prix ont quasiment retrouvé leur niveau d’avant crise.
Dans le Val d’Oise, les primo-accédants sont toujours présents mais, sur ce secteur, les professionnels de l’immobilier ont vu apparaître les secondo-accédants. Dans ce département où les prix au m² sont les faibles de la région parisienne, il y a une pénurie de logement et, sur les neuf premiers mois de l’année, les prix ont augmenté d’environ 7%.
La Seine-Saint-Denis constitue un vrai marché de report.« Les gens vont où ils peuvent en fonction de leur moyen », analyse Michel Guggenbuhl, Délégué départemental de la Chambre FNAIM de Seine-Saint-Denis. Il est vrai qu’aujourd’hui, avec un prix au m² variant de 5000 à 20 000 euros, la capitale est devenue pour beaucoup inaccessible. Certains départements en profitent. A l’instar du Val de Marne qui se retrouve investi par de nombreux parisiens attirés par la qualité de vie de villes comme Vincennes ou Saint-Mandé. Avec une conséquence : les prix sont parfois plus élevés que ceux de la capitale. Enfin dans les Yvelines, depuis quelques mois, le marché semble se tenir et repart à la hausse. Il faudrait désormais que les prix se stabilisent pour relancer un marché équilibré.

Un marché amené à évoluer

En 2009, les problèmes de financement rencontrés par les acquéreurs ont freiné les ventes. «  Depuis un an, les banques refinancent les projets des acquéreurs. Avec une baisse des taux de 0.2 à 0.5 point selon les banques en septembre, les acheteurs peuvent obtenir un prêt sur 20 ans à 3,20%. Cette situation est extrêmement favorable. C’est le moment d’acheter », s’enthousiasme Guy Hoquet.
Alors que la France compte 58% de propriétaires et seulement 48% à Paris, le Président de la République Nicolas Sarkozy aimerait voir ce pourcentage grimper à 70%. A partir du 1 er janvier 2011, la nouvelle mouture du prêt à taux zéro renforcé dit PTZ+ va certainement changer la donne du financement immobilier. «  Ce prêt est un bon outil qui va permettre de soutenir le marché  », prévoit Elix Rizkallah, Président de Laforêt Immobilier . A partir du 1 er janvier 2011, le marché va donc évoluer non seulement avec le PTZ+ mais également avec l’obligation d’afficher le DPE (Diagnostic de la performance énergétique), d'où l'avènement d'agences proposant des services de diagnostics immobiliers. «  Avec cette obligation, nous allons passer d’une valorisation vénale à une valorisation énergétique des biens  », constate Gilles Ricour de Bourgies.
Autre enjeu majeur du marché de l’ancien en Ile de France, la volonté de créer un Grand Paris. Présenté en 2009 par le gouvernement, ce projet visant à créer un minimum de 800 000 emplois sur les 15 prochaines années pourrait profondément influer sur l’immobilier en région parisienne. Car il s’accompagne d’un vaste plan en faveur des transports. «  On observe déjàun fort marché de report dû à l’augmentation de prix dans Paris intra-muros. L’amélioration des transports en commun va sans nul doute amplifier ce mouvement. Le projet de Grand Paris est donc extrêmement favorable à la valorisation des biens en Ile-de-France  », affirme Guy Hoquet.

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Mélanie Geyer
Journaliste
Mélanie Geyer

Mélanie Geyer est Responsable éditorial à l'Observatoire de la Franchise, où elle exerce depuis 2008. Elle couvre tous les secteurs de la franchise et est l'auteur de nombreux articles sur le sujet. À l'écoute des franchisés et des franchiseurs, elle se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions dans son domaine d'expertise.

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