YellowKorner présente Olivier Föllmi « le passeur d’émotions »
C'est en 1975, alors qu'il n'a que 17 ans, que le Franco-suisse obtient une bourse de voyage pour partir en Afghanistan. Ce premier voyage et sa rencontre avec un commerçant afghan déclencheront, au-delà de sa passion pour le voyage, une passion pour les rencontres humaines. Pendant 10 ans, il parcourt toute l'Asie et découvre notamment le Zanskar qui devient dès lors son pays d'adoption.
Photographe conférencier, il reçoit dès 1980 le Premier Prix de la Photographie et témoigne, auprès du Dalaï-Lama, du sort du Tibet envahi. En 1987, il remporte le Prix Hommes sans frontières au festival du film de voyage de Royan pour son reportage « Tibet-Zanskar ». En 1989, son reportage « Le fleuve gelé » est primé au World Press Photo. Par la suite, il recevra de nombreux prix internationaux prestigieux notamment pour son travail sur l'Himalaya. Il réalise dès lors des reportages à travers le monde entier et est publié dans Life,Paris Match, Geo, National Geographic, Grand Reportage… Il reçoit le Prix de la Presse en 1991 et le magazine Life cite l'artiste parmi les cinquante meilleurs photographes au monde. Avec aussi 33 ouvrages à son actif, tous best-sellers (son ouvrage « Les bergers de l'Hiver » paru en 1999 sera épuisé en 3 semaines) et des expositions internationales à succès, les clichés d'Olivier Föllmi sont connus dans le monde entier.
Le photographe sillonne inlassablement pour capter la richesse, la beauté et la diversité du monde. Mais Olivier Föllmi voyage aussi pour vivre libre et témoigner du sort du genre humain. Il veut, dans un monde où les médias font la part belle aux récits d'atrocités et à la part démoniaque de l'humanité, mettre à l'honneur les hommes et les femmes « dignes ». L'œil dans le viseur, il se relie à la part divine de l'autre. La photographie devient dès lors sa contribution à la paix dans le monde : « J'appuie sur le déclencheur et j'éprouve un profond sentiment d'amour ».