Interview franchise Dia
« Grâce à la franchise, j’espère grandir encore un peu plus »
Yan Ramond - le
Après un job d’été en 2007 dans un supermarché, Yan Ramond s’est vu proposer un CDI et il a depuis toujours travaillé dans la grande distribution. Il est aujourd’hui à la tête de son Dia à Béziers et revient pour nous sur son itinéraire et notamment sur la formation qu'il a suivie avant de démarrer son activité. Interview
Rodolphe Hatchadourian : Comment votre carrière professionnelle a-t-elle débuté ?
Yan Ramond : Mon parcours professionnel est simple, j’ai suivi une scolarité normale qui a abouti à l’obtention d'un bac scientifique, puis je suis allé en Faculté de Sports. Lors de l’été 2007, j’ai fait ma première saison dans un supermarché et on m’a proposé un CDI. A partir de là, l’aventure de la distribution a commencé pour moi. J’ai travaillé pendant 4 ans au sein d'un supermarché alimentaire d'une enseigne conccurente en tant que chef de rayon, puis 5 ans chez Dia en tant qu'Adjoint. Connaissant bien l’enseigne et au courant de l’existence du système de la location-gérance, j’ai alors postulé pour devenir Franchisé Dia.
Pour quelles raisons avez-vous opté pour la franchise ?
J’ai toujours eu l’ambition et la volonté d’entreprendre et de devenir mon propre patron. Au sein de toutes les entreprises dans lesquelles je suis passé, mon objectif a été d’évoluer au maximum. Et aujourd’hui, grâce à la franchise, j’espère grandir encore un peu plus.
Pourquoi avoir porté votre choix sur l’enseigne Dia ?
Dans un premier temps, prendre une franchise, c’est dire adieu à son statut de salarié, ce qui induit de nombreux changements et sacrifices, pour le meilleur. Pour avoir travaillé 5 ans chez Dia, je connaissais déjà l’enseigne et son système de franchise. Je ne partais donc pas d’un terrain inconnu, ce qui m’a rassuré.
Quelles aides concrètes Dia vous a-t-il fournies ?
Comme pour tous les salariés de l’entreprise qui souhaitaient prendre une location-gérance, Dia proposait une aide financière. Cela m'a permis de me lancer dans l’aventure. Sans cette aide, je n'aurais pas eu les moyens de le faire.
Vous souvenez-vous de la formation que vous avez suivie avant votre prise de fonction ?
Tout-à-fait. Elle s’est déroulée en trois étapes. Tout d’abord de la pratique et de la théorie dans un magasin école sur une durée de 3 semaines (pour ma part à Paris), puis un mois chez différents franchisés, et enfin quinze jours d’immersion dans le magasin que j'ai repris.
La partie théorique permet de découvrir le fonctionnement de l’enseigne et du magasin, que ce soit l’informatique ou les méthodologies de gestion du point de vente mais également les aspects juridiques, sociaux et financiers. Ces modules sont animés par des personnes qui travaillent chez Dia ou par des cabinets externes.
Chez les franchisés d'accueil, la formation porte plus sur la découverte du métier d'entrepreneur. On échange beaucoup avec le franchisé déjà en place sur les problèmes qu’il aurait pu rencontrer lors de la reprise de son magasin ou dans le déroulement de son activité, et sur la partie opérationnelle. On est un peu dans le bain avant le grand départ !
Pendant la semaine d’immersion dans notre futur magasin, on en profite pour faire connaissance avec le personnel en place, les clients et le mode de fonctionnement du magasin. Là, on y est !
Comment se rythment vos journées ?
La plupart du temps, je commence à 6h du matin car mon magasin est doté d’un point chaud qui répond à une forte demande. Il faut donc préparer beaucoup de pain, baguettes et viennoiseries, ce qui me convient très bien, moi qui rêvais d’être boulanger ! Par la suite, nous accueillons les livraisons tout au long de la matinée et nous rangeons les rayons avec toute l’équipe.
Le temps du midi étant plus calme, j’en profite pour profite pour préparer mes commandes pour le lendemain. Et l’après-midi, la plupart du temps, c’est la partie administrative qui est au programme. Le plus souvent, je rentre chez moi entre 17h et 20h.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
L’obtention d’une franchise a été l’aboutissement de mon parcours professionnel. Désormais, je regarde vers de nouveaux horizons et me projette plus loin, vers la multi-franchise pourquoi pas…? En tout cas, je conseille vivement aux personnes dotées de cran et de courage de se lancer dans un projet tel que le mien.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian
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