Interview franchise Un Eté à la Campagne
Entretien avec Catherine Secq
Catherine Secq - le
L’enseigne Un été à la campagne, née en 1998, renouvelle le style des franchises de magasins de fleurs. Pas question de libre-service ici, l’accueil, le savoir faire et le conseil client font partie des clefs du concept. Catherine Secq revient sur l’évolution et le développement de l’enseigne.
Caroline Kervenic : Quel est le rythme de développement d’Un été à la campagne ? Comment se fait le choix d’implantation des magasins ?
Catherine Secq : Nous continuons à avancer. Un été à la campagne ouvre à Morlaix la semaine prochaine, puis au Nord de Lyon, en novembre. Nous ouvrons également une deuxième franchise à Valence, qui nous permettra d’asseoir la marque dans la région et de porter à vingt-quatre le nombre de nos concessionnaires. Du point de vue géographique, notre implantation progresse également. Le siège d’Un été à la campagne est à Tours, les boutiques sont implantées essentiellement dans la région parisienne et le grand Ouest. Nous nous installons également de plus en plus dans la région Rhône-Alpes. Notre ambition est de couvrir toute la France, à l’exception du Sud, pour des raisons de logistique mais aussi parce que le marché y est très différent, avec un taux de consommation moindre et un nombre plus élevé de magasins spécialisés dans les fleurs qu’ailleurs.
Quel est votre positionnement par rapport à des enseignes concurrentes comme le jardin des fleurs ou Monceau qui fonctionnent en libre-service ?
Nous ne proposons pas le même produits, ni le même savoir-faire. Notre positionnement est celui du fleuriste artisan, du savoir faire, du service. Les enseignes libre service vendent du volume de fleurs. Nous avons fait le choix d’acheter des fleurs originales, des variétés nouvelles. Nous évitons le tout venant même si nous sommes également capables de faire un beau bouquet classique. D’autre part, nous n’avons pas à faire à la même clientèle : le libre service s’adresse aux hommes pressés, qui cherchent des compositions déjà prêtes, un été à la Campagne attire davantage les femmes.
Quel est, selon vous, le candidat idéal à la franchise ?
Le point le plus important selon nous, c’est qu’il ait la passion du métier, la notion de rentabilité ne doit venir qu’en seconde position. Nous travaillons dans le domaine du plaisir. Les candidats sont majoritairement des femmes, attirées par le produit, par la composition florale et l’envie de se reconvertir. Il faut également avoir envie de travailler dans la boutique. Notre concept ne s'adresse pas à des investisseurs.
Comment voyez-vous l’enseigne dans l’avenir ? Avez-vous des projets à l’international ?
Au rythme de six à huit ouvertures annuelles, nous pensons atteindre la cinquantaine de magasins dans trois ans. Nous bénéficions d’une croissance stable. Le concept peut sans doute être implanté à l’étranger, mais c’est encore trop tôt pour songer à se lancer. Nous bénéficions d’une bonne image, d’une certaine notoriété et cela nous pousse vers des projets plus ambitieux, comme l’implantation de magasins dans les galeries des centres commerciaux. Nous avons notamment de bons contacts avec Auchan et Leclerc. Les grandes surfaces ont toujours voulu travailler le produit « fleur », sans grand succès d’ailleurs. Aujourd’hui la demande en grande surface est forte, elle s’oriente vers des produits un peu plus élaborés et ne trouve pas de réponse. L’autre axe de développement de l’enseigne passe par la vente en ligne de bouquets. Les magasins de l’enseigne s’assureront de la livraison.
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