Interview d’Olivier Blanchard, Directeur commercial chez Virgin Mobile

Nous vendons en boutique les téléphones liés à nos abonnements, des accessoires (kits piéton, chargeurs, housses…), des assurances et nous proposons également de reprendre tout mobile d’occasion, en partenariat avec Monextel, spécialiste de ce marché.

Nos boutiques, d’une surface moyenne de 50 m², sont situées pour la majorité en centre-ville, mais nous ouvrons de plus en plus en centres commerciaux.

Nous ne demandons pas de droit d’entrée, mais nous nous rémunérons sous forme de commissions perçues sur chaque abonnement. Les frais de départ sont assez modestes pour qui souhaite nous rejoindre puisqu’ils comprennent uniquement le stock de départ et l’habillage du point de vente. Virgin Mobile offre le mobilier et le merchandising.

Parmi les gens qui nous ont rejoints, nous comptons notamment des personnes qui exploitaient une ou plusieurs boutiques de téléphonie mobile, et qui souhaitaient passer sous enseigne, afin de bénéficier de la notoriété d’une marque mondialement connue. Nous sommes tout-à-fait ouverts à la multifranchise, nos contrats prévoyant l’exploitation possible de 6 unités et nous avons d’ailleurs déjà un multifranchisé dans notre réseau.

Nous allons finir l’année 2011 à 55 unités, en incluant les corners et nous espérons passer la barre des 100 points de vente à l’horizon 2013.
En termes de parts de marché, nous réalisons actuellement environ 15% de nos abonnements en boutiques, les 85% restant se partagent entre le Web, la télévente et la grande distribution et nous espérons porter ce chiffre à 30% d’ici la fin de l’année 2012.

Tout d’abord, Virgin Mobile deviendra en 2012 un full MVNO, c’est-t-à-dire un réseau totalement indépendant en termes d’infrastructure (à l’exception des antennes-relais), ce qui se répercutera de manière positive sur nos marges et nos tarifs.
De plus, nous entrerons sur le marché de l’ADSL dès le premier trimestre, proposant une offre quadruple-play très compétitive à nos clients, que nous espérons très nombreux.

Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian