Un entretien avec Patrick Bidgrain

Lorsque l'on est adhérent à une coopérative comme Majuscule, on a un sentiment fort d'appartenance, un esprit coopératif. On rencontre des gens qui ont les mêmes préoccupations, mais de profils différents… C'est très enrichissant. Et je ne conçois plus de créer ce genre d'entreprise sans profiter des structures, du marketing, du savoir-faire d'une enseigne. Je suis aussi franchisé Maxi-Livres. Et je suis évidemment un convaincu que le fait d'être lié à une enseigne est un outil de développement pour ma propre entreprise.

Si j'avais voulu créer cette entreprise seul, il y a de grandes chances que je me sois retrouvé en caleçon. Il y a trop d'impératifs logistiques. Il faut également faire une étude de marché, faire la demande de CDEC… Si votre franchiseur est sérieux, tout cela est préparé. Il n'y a plus qu'à se mettre au travail.
J'insiste, même si le franchiseur apporte un réel soutien, créer son entreprise demande un travail acharné. On a rien sans rien. Il faut bien le comprendre. Le rôle du franchiseur, c'est d'organiser toute une chaîne logistique et marketing, pour accompagner un produit. Le rôle du franchisé, c'est de le vendre sur son terrain.
Et il est important également de préciser que le franchisé doit impérativement accepter les règles du concept qu'il a choisi.