Interview franchise Empruntis l'agence
« Etre franchisé permet de mettre son énergie à son service »
Valérie Bunelle - le
A 48 ans, Valérie Bunelle a décidé de quitter les grands groupes du CAC 40 pour ouvrir sa propre agence de courtage. Début janvier, elle a donc rejoint le réseau de franchise « Empruntis l’agence » chez elle, à Maisons-Laffitte. Aujourd’hui elle est sûre d’avoir fait le bon choix et d’avoir « réussi à 200% » son objectif. Quatre mois après son installation on revient avec elle sur ce qui l’a amenée ici et comment se sont passés ses débuts
Rodolphe Hatchadourian : Quel est votre parcours ?
Valérie Bunelle : J’ai un parcours assez atypique ! J’ai fait mes études à l’ESSEC puis j’ai travaillé comme responsable financière dans des grands groupes comme SFR, Vivendi et l’Oréal - Nestlé. Dès 2007, je me suis renseignée sur les moyens d’ouvrir mon agence de courtage mais malheureusement à l’époque, le seul réseau présent sur le marché ne me satisfaisait pas : il n’avait pas le secteur que je voulais et nous avions de gros désaccords sur la façon de travailler. J’ai donc préféré m’engager dans une filiale l’Oréal- Nestlé mais l’idée continuait à œuvrer.
Pourquoi se mettre à son compte dans le crédit ?
A force de travailler pour des grands groupes, je me suis dit qu’il était temps de me consacrer un peu à moi et de mettre mon énergie à mon service. Beaucoup de gens, d’amis, de consultants, la famille me disaient « mais pourquoi tu perds ton temps ? Tu as un excellent relationnel, tu devrais faire un autre métier ». Bref, je ne pouvais plus rester enfermée dans un bureau ! Et puis ce qui m’attire dans le prêt, c’est que c’est toujours de la finance et de la gestion avec du relationnel en plus. Ça fait un beau package ! C’est vraiment un métier d’humain, ce ne sont pas que des chiffres et c’est ce qui m’a convaincue. Quand je me lève le matin, ce n’est pas une corvée : j’ai la sensation d’apporter un petit bonheur aux autres...
Pourquoi avoir fait le choix d’EMPRUNTIS L’AGENCE ?
En juin, quand mon projet commençait à mûrir, je me suis remise à chercher et cette fois il y avait de nouveaux acteurs dont « Empruntis l’agence » qui me correspondait davantage. J’en ai contacté d’autres mais ça n’allait pas du tout, soit ils n’étaient pas en phase avec ce que je voulais faire, soit ils avaient des droits d’entrée trop chers ou pas de site internet derrière pour assurer la synergie avec le réseau.
Quand je suis allée voir « Empruntis l’agence », cela me plaisait beaucoup plus : le secteur que je voulais était libre, il y avait une synergie avec le site internet et un vrai actionnariat derrière. Et puis la taille de l’entreprise me convenait davantage: il y a à la fois le grand groupe Covéa et la société Empruntis qui a plus la structure d’une PME. Ce n’est pas un gros paquebot où on a du mal à trouver sa place, il y a de vraies valeurs clés. On maintient l’esprit de famille !
Comment s’est déroulée votre candidature ?
Les choses sont allées à une vitesse phénoménale. Pour tout vous dire, le plus dur était d’avoir le premier contact. Il y a un côté sécurisant au sens où on sent qu’ils ne prennent pas tout le monde et c’est une bonne manière de tester la motivation.
J’ai donc finalement eu mon premier contact mi-septembre pour poser toutes mes questions et trois jours après j’ai obtenu mon premier rendez-vous pour fixer le business plan, le financement, etc. Le 11 octobre je suis passée devant le comité des Sages, 48h après j’ai su que j’étais prise. Ça s’est bien enchaîné, cela demande de bien planifier son projet pour ouvrir en temps et en heure.
Est-ce qu’il faut une formation particulière pour rejoindre le réseau ?
L’avantage c’est qu’en tant que diplômée de l’ESSEC, j’avais à peu près validé tous les diplômes, donc je n’ai pas eu besoin de faire la formation IOBSP obligatoire pour être courtier. Il la propose au siège mais moi j’ai juste fait 15 jours de formation avec jeux de rôle, entretiens clients, cours de maîtrise des logiciels, techniques de montage financier… Tous les cours sont assurés par des membres du siège et d’autres franchisés. A l’issue de ces 15 jours, il y a un examen et on sait très vite si on est accepté ou non. Après… ça commence !
Vous avez ouvert le 20 janvier, comment se passent vos débuts ?
On n’a pas à se plaindre : la synergie avec le site internet fonctionne bien et le plateau de conseillers nous aide beaucoup. Très vite un contact en appelle un autre et si on exploite bien une fiche, cela ramène du chiffre. Tout ça donne rapidement confiance : on voit les agences immobilières, il y a du bouche à oreille, et ça marche par parrainage.
D’ailleurs, ça marche tellement bien qu’on va devoir s’agrandir. Pour l’instant nous sommes deux mais on attend une troisième personne fin mai, puis une quatrième cet été. Je sais que tout le monde est touché par la crise mais nous on ne se plaint pas !
Quelle a été votre principale difficulté ?
On va dire que le point noir quand on monte une agence, c’est de trouver le local. Pour moi, c’est la première chose à chercher avant même d’avoir trouvé une franchise. Il ne faut vraiment pas perdre ça de vue.
Est-ce que vous avez le sentiment d’être assez libre dans vos démarches ou la tête de franchise vous impose beaucoup ?
Je trouve que chez « Empruntis l’agence », il y a un cadre, on nous conseille mais on ne nous impose pas. C’est important cette liberté d’entrepreneur ! C’est très symbolique mais déjà on ne vous impose pas de secteur, on vous le propose. Donc c’est vraiment gagnant- gagnant.
Il y a des règles, on peut en discuter et une fois qu’elles sont établies, on les respecte. Il y a une vraie confiance qui s’installe.
Au final vous êtes satisfaite de la relation avec la tête de franchise ?
A 100%. D’ailleurs j’ai déjà coopté quelqu’un de mon cercle d’amis pour rejoindre le réseau à Rueil-Malmaison (92) ! C’est comme ça qu’on voit que ça marche : il y a une vraie symbiose qui se répercute sur les gens avec qui on travaille, les clients et les partenaires sont contents. Ce que j’aime chez Empruntis, c’est que c’est une entreprise qui capitalise sur ses salariés et c’est rassurant. Une entreprise qui a confiance dans ses salariés va faire confiance à ses franchisés.
Quel conseil donneriez-vous aux futurs franchisés ?
Il faut aimer ce qu’on fait, avoir la pêche et y croire !
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