Un entretien avec Isabelle Gillion

Le concept a été créé par un des franchisés La Boucherie, qui travaille au Portugal et en Suisse. Nous l’avons ensuite adapté au marché français en utilisant le savoir-faire et la logistique de l’enseigne La Boucherie. Nous avons ensuite complété la carte avec des produits qui restent dans l’esprit italien, avec une gamme de vingt paninis sucrés et salés. Cette carte a été mise en place en automne dernier. La décoration de nos points de vente est également d’inspiration italienne, avec l’emploi de coloris chauds pour créer un cadre cosy. Le concept Gelatone permet de démarrer avec un petit investissement et d’obtenir une forte rentabilité. Il est original, les glaces sont préparées sur place avec un coût faible, tout comme les paninis et les salades, dans le cadre de vente sur place. Le Gelatone d’Angers a enregistré jusqu’ici entre 30 et 40 % de résultat net.

Nous leur proposons trois types d’ouvertures possibles ; le choix se fait ensuite en fonction du lieu d’implantation qu’ils ont déterminé. Cette capacité d’adaptation du concept permet d’élargir les possibilités. L’investissement moyen est compris entre soixante et quatre-vingt mille euros, hors fond de commerce et incluant la machine à glace, pour une surface de trente à quarante mètres carrés avec des places assises. Du coup, la typologie des candidats est assez large, le choix des emplacements est également plus grand. Les personnes qui rejoignent le réseau vont recevoir une formation, ainsi qu’une assistance à l’ouverture. Le franchisé bénéficie aussi des avantages liés au poids du grand frère : avantages du point de vue logistique, avantage aussi d’avoir les mêmes fournisseurs que les restaurants la Boucherie, ce qui permet de négocier les tarifs. A cela, il faut ajouter le gain de temps et l’aspect sécurisant de se développer à proximité d’un grand frère qui se porte bien. La Boucherie a compté en effet douze nouvelles ouvertures en 2005. Le développement de ce nouveau concept permet au groupe La Boucherie d’être présents à la fois sur le secteur de la restauration classique et sur celui de la restauration à emporter.