Un entretien avec Alain Grosman, franchisé Générale des Services

Cette volonté de « créer sa propre entreprise » a longtemps été présente à mon esprit avec toujours la crainte de ne pas avoir le support suffisant pour réussir : la franchise est pour moi, le meilleur moyen de développer une activité sur une base de connaissance et un référentiel solide.
Générale des Services m’a été présenté par une connaissance commune et j’ai rapidement découvert lors de mes premiers contacts tout ce que je cherchais auprès d’un réseau de franchise : une formation solide et concrète, des échanges réguliers et constructifs ainsi qu’une réelle proximité entre la tête de réseau et ses franchisés. A souligner également : les conditions financières de lancement répondaient parfaitement au plan de financement personnel que je m’étais fixé.
Un dernier point à noter est l’ancienneté de Générale des Services qui inscrit donc l’ensemble du réseau dans un rapport très professionnel avec les interlocuteurs du réseau aussi bien en local que dans les référencement nationaux auprès des Mutuelles & Assurances.

Au-delà d’un secteur ayant le vent en poupe, les Services à la Personne m’ont permis de vivre mon activité professionnelle dans la même dynamique que mon engagement personnel dans l’associatif, c’est-à-dire ten étant tourné vers l’aide à la personne, la relation humaine et les échanges.

Cette réalité, je la vis au quotidien et elle est un élément moteur et primordial du développement de l’activité car les clients recherchent cette proximité, cette transparence et cette vérité dans la relation avec son prestataire de services.
Ce qui rend ce métier passionnant, c’est aussi le rythme des journées où, à chaque instant, une thématique nouvelle peut surgir. Pour être honnête, c'est aussi là la difficulté du métier.

L’accompagnement du franchiseur est permanent puisqu’après une formation intensive et concrète de plus de 3 mois, une assistance sur site est mise en place et complétée par une aide téléphonique régulière à la demande du franchisé. Pour ce, Générale des Services a su développer un réseau de compétences au sein de sa propre structure permettant au nouveau franchisé de trouver ses réponses aussi bien sur des thématiques de gestion des relations humaines que sur du développement commercial en n’oubliant pas la création pure de l’agence – statutaire ou immobilière.
Cet accompagnement se retrouve aussi lors des séminaires trimestriels qui permettent à chacun de prendre de la hauteur de vue et du recul par rapport au quotidien favorisant ainsi l’échange et l’apport d’expériences partagées entre chaque franchisé.
Il faut également citer la mise en place d’une lettre d’information bimensuelle – apport nécessaire sur les évolutions juridiques et réglementaires du secteur.

Il a fallu dépasser l’échec d’une association aujourd’hui finie qui a nécessité de nombreuses démarches administratives lourdes pour pouvoir stabiliser l’entreprise aussi bien d’un point de vue activité que d’un point de vue organisationnel. Après un an d’exercice, le niveau d’activité est cohérent avec le prévisionnel avec une progression mensuelle moyenne sur 2009 de plus de 35%.
Je n’ai aucun regret quant à l’aventure que j’ai entreprise avec la création de mon agence de Services aux Particuliers y trouvant un grand sentiment de liberté mais aussi beaucoup d’intérêt au quotidien dans la diversité des tâches.
On pourrait croire que tout cela est idyllique. Il faut être complètement honnête et souligner les difficultés qui existent dans mon activité. La première concerne le recrutement. Il faut mener un travail de fond du côté du sourcing. Il faut arriver à être identifié comme une structure recrutant régulièrement. Cela nous oblige à investir dans des médias de recherche payants. Sur cette thématique, j’ai découvert un public nouveau à manager avec un besoin d’encadrement fort pour arriver à mesurer les niveaux de motivation et les besoins de chacun. La seconde difficulté à évoquer concerne l'investissement financier et personnel important (plus de 30 000€ ). Il faut également souligner accompagnement parfois frileux des partenaires financiers qui ne prennent pas toujours en compte les spécificités du secteur.
Même si pour le monde de l’entreprise il s’agira d’une évidence, je tiens à évoquer ma grande surprise à découvrir le nombre bien trop important de frais et taxes à régler pour une entreprise jeune dont la trésorerie reste fragile. Il y a ici encore un réel effort à faire de la part du gouvernement, des collectivités et autres acteurs économiques français !