Le 22 avril dernier, Patrice et Stella Vestit ont ouvert leur premier magasin The Athlete’s Foot au centre ville d’Alès. Stella Vestit nous livre ses premières impressions après quelques semaines d’activité.
Catherine Lebée : Pouvez-vous d’ores et déjà apprécier les réactions de la clientèle ?
Stella VESTIT :
Il n’existe aucun magasin de ce genre sur Alès ce qui constitue un avantage certain. Les habitants sont totalement saisis, et l’effet de surprise est visiblement agréable. Le concept des magasins The Athlete’s Foot est novateur dans le secteur de la chaussure de sport et interpelle les clients, plus habitués à voir ce type de commerce dans les grandes villes. L’engouement est unanime que ce soit les jeunes ou les parents qui accompagnent leurs enfants. Même les passants s’arrêtent, interloqués par la luminosité et les couleurs attrayantes qui se dégagent du magasin.
Et vous, qu’est-ce qui vous a attiré dans le concept The Athlete’s Foot ?
Comme les clients, mon mari et moi avons été séduits par le caractère innovant du concept. C’est en tout cas celui que nous avons trouvé le plus attrayant et le plus original. Les produits sont mis en valeur de manière exceptionnelle, les couleurs et la lumière attirent incontestablement. Surtout, The Athlete’s Foot est une des rares franchise préservant l’indépendance des franchisés, notamment sur le choix du positionnement, les collections ou encore dans la façon de vendre. Aucune règle stricte n’est imposée à ce niveau là. Cette liberté est primordiale même si le franchiseur apporte un soutien indispensable en tant que conseiller. Enfin, contrairement au commerce indépendant, l’accès aux fournisseurs est facilité.
Que vous apporte le franchiseur et qu’en attendez-vous dans l’avenir ?

La présence du franchiseur est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi la franchise. Chez The Athlete’s Foot, les conseils prodigués par l’équipe produit sont essentiels. Quant à la mise en place du magasin, au choix des produits et au merchandising, ses connaissances du terrain et du marché nous ont été d’un grand secours. Par la suite, nous attendons du soutien dans le suivi de nos commandes, notamment dans la communication avec nos fournisseurs.
Quelle tendance se dégage de votre magasin ?
Nous avons choisi un positionnement mode. Cette orientation se rapproche de nos goûts personnels mais elle est surtout dans l’air du temps. Les jeunes comme les moins jeunes aiment de plus en plus les chaussures de sport « tendances ». De plus, notre ville d’origine, Alès, nous a offert un potentiel à ne pas manquer car la plupart des magasins de chaussures de sport, plus axés technique, se situent en périphérie. Il y avait donc une place à prendre sur le créneau mode en centre ville. Pour notre première collection, nous avons rentré les grandes marques telles que Nike, Adidas, Puma et, les beaux jours arrivants, nous avons décidé de miser sur les baskets en toile et les tongs dans des marques comme Cool Shoes, Sanuk ou Hurley.
Avez-vous mis en place une communication particulière depuis l’ouverture de votre magasin ?
Sur les conseils du franchiseur, nous n’avons pas beaucoup communiqué avant l’ouverture, une simple annonce a été diffusée dans le journal gratuit « Paru-Vendu ». Nous travaillons actuellement sur la communication à mettre en œuvre et nous envisageons de diffuser des messages sur les radios locales et de distribuer des prospectus aux abords des collèges et lycées dans les prochaines semaines.
Quelles sont aujourd’hui vos priorités et avez vous d’autres projets ?

Il est encore beaucoup trop tôt pour avoir d’autres projets. Nous attendons d’abord d’analyser l’impact de notre magasin pour ensuite pouvoir nous tourner vers d’autres choses. Notre priorité aujourd’hui est de sensibiliser la clientèle et nous comptons pour cela, sur la publicité et le bouche à oreille. Beaucoup de jeunes ont l’habitude d’aller à Nîmes ou à Montpellier pour trouver ce que nous pouvons désormais leur offrir. Il faut donc communiquer en priorité sur cette cible afin de créer de nouvelles habitudes.