Immobilier en 2015 : Quels résultats pour les réseaux de franchise ?
Quelles ont été les performances des réseaux de franchise l’année passée ? En 2015, les transactions immobilières sont reparties à la hausse, récupérant presque le niveau de 2011 avec près de 800 000 ventes. Toutefois, au sein de l’Hexagone, de fortes disparités régionales subsistent. Les grands réseaux de franchise ont réussi à tirer leur épingle du jeu et affichent tous des volumes de transaction en hausse.
Des taux d'emprunt très bas, alliés à des prix également en baisse, ont dynamisé le secteur immobilier l’année passée. Au final, dans l’ancien, on a dépassé les 800 000 transactions, contre 692 000 en 2014 (source FNAIM). Ce segment enregistre une hausse de 15,6%. Il demeure pour autant de fortes disparités régionales. Ainsi, cette hausse annuelle des ventes s’échelonne de +4,8% en Corse à +19,7% en Bretagne. En 2015, le redressement du marché du neuf s’est également confirmé, qu’il s’agisse des ventes des promoteurs ou de celles des constructeurs de maisons individuelles.
Quelles performances pour les franchises en 2015 ?
L’année passée, les réseaux immobiliers se développant en franchise ont tous enregistré de bonnes performances. Ainsi, le réseau immobilier Century 21 a connu une hausse de 16,2% des transactions, une progression à deux chiffres que l’enseigne n’avait pas observée sur le marché depuis 2010. Du côté de la coopérative immobilière Orpi, les résultats sont également en hausse. Grâce au travail effectué par les agents immobiliers du réseau, les clients sont plus raisonnables sur leur prix de mise en vente. Cela engendre une réduction des délais de vente et redynamise le marché. Orpi s’est réjoui de cette année 2015 qui a permis au marché immobilier de retrouver de la stabilité et du dynamisme et à l’enseigne de réaliser une augmentation de 10% du volume de ventes par rapport à 2014.
Pour la franchise Laforêt, l’année 2015 s’est également bien déroulée. Le réseau a ainsi enregistré des ventes en hausse de 12% sur l’ensemble du territoire et jusqu’à 16% à Paris. En Ile-de-France, les chiffres sont également positifs puisque dans cette région, le volume de vente s’est accru de 10%.
L’année passée, le réseau immobilier Guy Hoquet a quant à lui observé une reprise plus forte en région qu’en Ile-de-France. Comme les réseaux concurrents, l’enseigne ayant pour baseline « l’immobilier garanti » a profité d’une embellie de ses ventes avec une augmentation de 11,5% de ses transactions.
Des années meilleures après la crise de 2008
Après dix ans de hausse des prix ininterrompue et d'expansion du secteur immobilier, l’année 2008 a marqué la fin d’une époque. Durant cette triste année, les professionnels ont vu leur activité s’effondrer et les prix chuter. Cette année-là, la crise immobilière a touché toute la France et pas seulement l'Ile-de-France, contrairement à la crise des années 90. La crise de 2008 a particulièrement impacté le marché du neuf. Ainsi, au deuxième trimestre 2008, 21 500 logements neufs avaient été vendus en France, soit une baisse de près de 40 % par rapport à l'année précédente.
Les prévisions pour 2016
Alors que les vendeurs sont devenus plus raisonnables lorsqu’ils fixent le prix de leur bien, que les taux d’intérêt demeurent bas et que les banques prêtent facilement, l’année 2016 devrait être positive pour l’immobilier… Le cabinet d’études Xerfi prévoit quelque 780 000 transactions avec des prix en hausse de 1,1% dans l’ancien. Les grandes métropoles et les villes les plus actives devraient ainsi voir le prix des mètres carrés grimper. Ailleurs, on peut envisager des baisses modérées. Concernant l’immobilier neuf, avec un dispositif Pinel maintenu, un prêt à taux zéro renforcé et des taux d’intérêt attrayants, la vente de logements devraient se maintenir et entre 110 000 et 120 000 pourraient trouver preneur.