Cadréa, la franchise qui cadre juste !
Vincent GUILLOCHER : « 2007 est une année importante. Nous allons franchir le cap des 20 magasins, ce qui nous place dans une perspective de 50 magasins avant 5 ans. Notre structure peut aujourd’hui absorber plus de 5 ouvertures par an. Mais l’évènement est sans aucun doute l’ouverture de notre premier magasin en région parisienne sur le 2e semestre 2007 à Villiers sur Marne, à proximité d’Ikéa. Il sera possible d’exister médiatiquement. Car bien qu’implanté fortement en région, la visibilité d’un point de vente sur Paris va changer beaucoup de choses ! »
Pouvez vous nous présenter votre enseigne ?
VG : « Cadréa est le fruit d’une première expérience qui démarre en 1995 avec 2 magasins dédiés au loisir créatif. Un recentrage sur la Déco et l’Encadrement a donné naissance au concept Cadréa qui s’exprime sur une surface de 300M². L’ambition du réseau Cadréa est de moderniser un métier et d’offrir un ensemble de produits et de services innovants, dédiés exclusivement à l’encadrement et la décoration murale. »
Quelle est votre concurrence ?
VG : « Elle est constituée principalement par la grande distribution : Le bricolage, l’équipement de la maison, les solderies ; Ces enseignes ont une offre produit qui, même si elle n’est pas à proprement parler directement concurrentielle par la qualité, l’est par le prix et par la complémentarité offerte au visiteur. Cette offre est banalisée autour de promotion, ou de produits standardisés. Puis, les commerces traditionnels de centre-ville, l’encadreur de quartier ou de centre commercial. Leurs difficultés aujourd’hui se résume à la petite taille des surfaces qui ne permettent plus de présenter aux consommateurs une offre au moins équivalente en profondeur de gamme à ce qu’est par exemple capable d’offrir une GSB (Grande surface de bricolage). »
Quels sont leurs points faibles ?
VG : « Le conseil est absent dans les grandes surfaces. Pour de nombreuses raisons, il leur est devenu difficile de maintenir une présence en rayon, et de conserver un service de qualité. Signalons également la difficulté de ces enseignes tout secteur confondu pour coller aux tendances et à la personnalisation qui est une demande récurrente de notre secteur. Pour le commerce traditionnel, ses difficultés se résument à la petite taille des surfaces qui ne permettent plus de présenter aux consommateurs une offre au moins équivalente en profondeur de gamme à ce qu’est par exemple capable d’offrir une GSB. Et bien sur, les difficultés de circulation, de parking en centre-ville.
Et vous quels sont vos points forts ?
VG : « La surface de nos points de vente. Sur 300 m² nous offrons un choix et des services sans équivalence. L’environnement créatif et affectif de notre concept, nous permet d’innover, ce que nous aimons par-dessus tout. Enfin, j’ajouterai que notre équipe est constituée de professionnels présents sur ce même secteur depuis de nombreuses années, ce qui est un gros avantage notamment en matière de savoir-faire pour les achats. Nous avons en effet un positionnement prix très concurrentiel. »
Pourquoi avoir choisi la franchise comme mode de développement ?
VG : « La franchise est un moyen et non une fin en soi. Si vous pensez disposer d’un concept abouti, d’un marché qui reste à prendre, et que seul le temps est devenu le facteur clé de votre développement, la franchise peut alors vous permettre d’atteindre plus rapidement une taille de réseau significative. L’énergie dont fait preuve un entrepreneur indépendant est une autre bonne raison de privilégier la franchise comme mode de développement. Ajoutons que le poids en terme d’achat que représente un réseau de 30 à 50 magasins est stratégique. »
Avez-vous une politique de recrutement ?
VG : « Nous privilégions des candidats dont le cursus est fortement influencé par les métiers du commerce, et si possible dans des réseaux organisés ou en grande distribution. L’expérience du commerce est indispensable, le reste s’apprend rapidement. En revanche, le commerce… »
Qu’est ce qu’un bon franchisé pour vous ?
VG : « Comme dans le sketch des Inconnus « du bon ou du mauvais chasseur », il n’y a en fait pas de « bon ou de mauvais franchisé ». Il n’y a qu’un bon ou un mauvais commerçant, qu’il soit dans un réseau de franchise ou pas. C’est pourquoi nous sommes très attentifs au recrutement. Car quand tout va bien dans le point de vente, le franchisé va bien dans son réseau. »
Qu’attendez-vous de vos franchisés ?
VG : « D’interpréter la partition qu’est le concept et de se l’approprier. Le marketing c’est avant tout du bon sens. Nous pouvons accompagner, suivre, aider, soutenir, mais le quotidien est fait dans le point de vente. Le chiffre d’affaires et la marge sont un travail de tous les jours. La vérité est toujours dans le point de vente ! »
Stand Cadréa N°J36
Franchise expo Paris
Du 23 au 26 mars 2007
Porte de Versailles / Hall 7-2
Marie Oppeneau est rédactrice pour le site Observatoire de la Franchise depuis plus de 7 ans. Son intérêt pour la franchise et l'entrepreneuriat l'a naturellement amenée à se spécialiser dans ces domaines. Elle participe activement à la rédaction de nos différents contenus, apportant son expertise pour proposer des articles clairs et adaptés. Son travail permet de tenir nos lecteurs informés des dernières tendances et de mieux comprendre l'actualité du secteur.