Dépil Tech s’adresse au Conseil d’Etat pour la révision du décret sur l’élimination définitive des poils à la lumière pulsée
Dépil Tech s’adresse au Conseil d’Etat par une demande d’abrogation de l’arrêté du 6 janvier 1962, limitant les esthéticiennes à la pratique de la pince et de la cire pour épiler. L’enseigne souhaite revoir ce décret inadapté à la loi actuelle, à la progression des technologies et au marché de l’épilation actuel.
Dépil Tech souhaite que la loi concernant le soin par lumière pulsée soit revue
Dépil Tech a choisi de fonder son activité sur la technologie de la lumière pulsée. Cependant, le soin photo-pilaire exercé par les esthéticiennes est légalement permis dans la plupart des Etats membres de l’Union Européenne, sauf en France.
Malgré une proposition de loi de 2008 présentée par 32 députés pour moderniser le métier d’esthéticienne, le décret de 1962 n’a subi aucun remaniement. En réalité, cette loi s’oppose au code de la santé publique issu de la loi Hôpital de 2009, qui ajuste la législation française aux normes européennes en précisant que les actes à objectif résolument esthétique ne sont pas réservés aux médecins.
Face à cette inertie et sans réponse à la demande d’abrogation faite au Ministère de la Santé, Dépil Tech a choisi de s’adresser au Conseil d’Etat en déposant la demande d’abrogation le 21 septembre 2018. Ce dernier peut d’ailleurs se prononcer dans un délai d’environ un an.
Depuis sa fondation en 2011, plus de 170 000 personnes ont été traitées chez Dépil Tech.
Patrick Rucart