Glastint a su se réinventer suite aux changements législatifs touchant son activité
Professionnel de la pose de films automobiles depuis sa fondation en 1989, Glastint a connu trois années difficiles à cause de la prohibition des vitres teintées à l'avant des véhicules, officiellement depuis janvier 2017. Cependant, le réseau a réussi à franchir cette étape ardue.
Retour sur une période difficile
En 2014, le gouvernement a annoncé la nouvelle réglementation sur les vitres teintées à l’avant des véhicules, confirmée ensuite en 2015. Une déclaration de choc a été reçue par Nicolas Guiselin, directeur de Glastint. L’enseigne a immédiatement créé une association, rassemblant les 850 professionnels du secteur, qui a pu convaincre les législateurs de ne pas interdire complètement les films, mais seulement les teintes de plus de 30%.
Dès 2014, Glastint a prévenu tous ses franchisés de l’impact de cette mutation sur l’activité du réseau. Après certaines fermetures, il est passé de 84 centres en 2014 à 57 fin 2017. Cependant, l’enseigne a changé d’identité visuelle, créé des showrooms et lancé un nouveau site web. Elle a également compté sur de nouveaux marchés en lançant en 2016 l’activité de réparation et remplacement de vitrage auto, qui a contribué avec 17% dans le chiffre d’affaires sur les quatre premiers mois de 2019.
En 2018, les films pour vitrages dans le bâtiment représentent 43% du chiffre d’affaires, la pose de films automobiles en représente 46%. Avec 65 centres aujourd’hui, le réseau, qui a investi 1,5M€ dans sa transformation, vise désormais les 250 unités, à raison d’une douzaine d’ouvertures par an.
Patrick Rucart