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En 2005, le mouvement d'augmentation du taux de détention de crédit s'est considérablement amplifié : il s'établit à 52,6 %, revenant à un point haut. Entre 2001 et 2003, le taux de détention des crédits par les ménages avait baissé de 52,8 à 49,7 % sous l'effet de la dégradation de leur environnement et de la montée des incertitudes. L'évolution s'était inversée en 2004 : dans un contexte économique et professionnel incertain, le taux global des crédits était cependant remonté à 50,2 %. On assiste cette année à un relèvement dans des proportions comparables de l'usage de toutes les formes de crédits, immobiliers et trésorerie, alors que la fréquence d'utilisation du découvert bancaire se stabilise à un haut niveau (24,4 % des ménages fin 2005). La remontée du taux de détention des crédits de trésorerie est remarquable : 34,5 % des ménages étaient endettés à ce titre fin 2005, soit un des taux les plus élevés observés jusqu'à présent. Cela exprime le regain des projets de consommation (biens durables, automobiles …), mais aussi un recours accru au crédit pour faire face aux dépenses de la vie courante, alors que la situation financière des ménages s'est encore dégradée. L'année 2005 confirme donc le mouvement de reprise observé en 2004. Toutes les formes de crédits ont été mobilisées par les ménages pour réaliser leurs projets immobiliers ou de consommation. Si les ménages ont le sentiment que leur situation financière s'est dégradée, ils sont cependant encore «confiants» dans leurs budgets : l'appréciation globale portée sur le poids des charges de remboursement est toujours satisfaisante pour une majorité d'entre eux. Les ménages sont plus nombreux que par le passé à envisager la souscription de nouveaux emprunts. L'année 2006 devrait donc connaître une nouvelle progression de la part des ménages endettés. Pour l'avenir, 8,5% envisagent la souscription de nouveaux crédits de trésorerie (4,7% en 1997). (Source : SOFRES)