Etude du lavage automobile en France et de son déploiement en franchise
Aujourd’hui, le lavage automobile et la franchise sont quasiment indissociables.
Point historique sur le lavage auto : les portiques
Les premières traces de lavage automobile remontent aux années 20. C’est en effet en 1924 qu’est né l’Auto Wash Bowl, aux Etats-Unis. A l’époque, les conducteurs étaient encore rares et ils venaient des hautes couches sociales. Disposant d’un budget important, ceux-ci prenaient grand soin de leur véhicule et s’appliquaient à faire disparaître toute trace de saleté à l’extérieur et tout grain de poussière à l’intérieur.
C’est à Chicago qu’est né l’Auto Wash Bowl, qui proposait une manière de laver son véhicule de manière assez rudimentaire. Il s’agissait de remplir d’eau un bassin de quelques centimètres de profondeur, puis les clients y faisaient des tours, afin de nettoyer essentiellement le bas de caisse. Cela permettait au moins au fumier de se détacher, les routes de l’époque étant pleine de cette matière nauséabonde.
Après diverses améliorations et une mécanisation du système, c’est dans les années 30 qu’apparaissent les premiers portiques. Les prototypes sont actionnés à l’énergie humaine et bientôt, c’est l’électricité qui fait le travail.
Nouveau bond en avant avec le démarrage de l’industrialisation du lavage auto à partir des années 60. Un système de brosses rotatives est breveté, puis on y ajoute une brosse supplémentaire pour épouser totalement la carrosserie.
A la fin des années 60, on ajoute le séchage au dispositif, puis des brosses dédiées au nettoyage des enjoliveurs.
Depuis, ce sont essentiellement des progrès en termes de consommation d’eau et de respect du véhicule et sur la durée de la prestation qui ont été faits pour arriver aux modèles hi-tech en vogue aujourd’hui dans les franchises de lavage automobile.
Point historique sur le lavage auto : la haute-pression
Dans les années 60, après des années de règne du lavage à la main et sous portique, arrive un troisième procédé, celui de la haute pression.
C’est en Suisse que le brevet est déposé par Maurice Paquette, qui a l’idée d’associer eau à haute pression et savon pour laver son véhicule, en pulvérisant de l’eau sur ses vignes.
Les premiers centres de lavage à haute pression voient le jour dans les années 70 et rapidement, le concept plaît aux automobilistes, qui y voient un juste milieu entre le portique, certes rapide mais parfois agressif avec les carrosseries, et le lavage au seau et à la main, réservé aux personnes disposant d’un espace suffisant et au temps nécessaire.
Tout au long des années 80 et 90, de nombreuses franchises de lavage à haute-pression installent des unités essentiellement en périphérie de ville.
Comment les Français lavent-ils leur voiture ?
En termes de chiffres, les dernières tendances indiquent que les Français sont encore 37% à laver leur véhicule à leur domicile, une pratique qui a le désavantage de consommer beaucoup d’eau. Le but des franchises de lavage auto est donc de pousser les automobilistes à se rendre chez eux, en leur faisant comprendre que leurs solutions sont à la fois plus économiques et plus écologiques.
La haute-pression permet de récupérer une voiture sans aucune trace de rayures, tandis qu’en optant pour le portique, on a au final un véhicule propre sans avoir fait aucun effort physique.