AXEO Services propose l'annualisation du temps de travail de ses salariés
Secteur en plein développement et créateur d’emplois, le domaine des services à la personne est confronté à des contraintes spécifiques au regard de son environnement concurrentiel et de la nature de ses activités, avec une particularité : le nombre de ses activités nécessite une adaptation constante des horaires et des emplois du temps des salariés. Pour répondre au mieux à cette problématique, l’aménagement du temps de travail est nécessaire pour garantir la satisfaction des clients, tout en préservant les intérêts du salarié et la rentabilité de l’entreprise. AXEO s'est donc lancé, en concertation avec les partenaires sociaux, dans une démarche d'annualisation du temps de travail.
"Nous avions la responsabilité de proposer à notre réseau un projet de texte servant de base à la négociation d'accords d'entreprises sur le thème de ces aménagements nécessaires, et permettant de respecter les intérêts bien compris des trois parties :
- Client : lui garantir le meilleur des services par une disponibilité adaptée du personnel mis à sa disposition.
- Salarié : lui garantir une rémunération mensuelle fixe indépendante des heures réellement travaillées, et préservant ses équilibres de vie, notamment en cas de multi employeurs
- Entreprise : lui garantir la mise en place d’une organisation souple et adaptée aux fluctuations d’activité qu’elles soient d’origine saisonnière ou liées à la demande de ses clients.
Ce texte, travaillé avec la CFTC par l’intermédiaire de son représentant national pour les Services à la Personne, Gérard Sauty, a été annoncé lors de la dernière convention nationale à l’ensemble du réseau et est promu depuis grâce à des réunions d’information permettant sa mise en œuvre élargie ", indique l'enseigne.
Pour Julien Moineau, PGD d'AXEO Services: « Ce texte type est la preuve de la maturité croissante d’un jeune secteur en plein développement et qu’une vraie relation à bénéfices réciproques peut et doit être engagée avec les représentants des salariés pour assurer l’avenir des entreprises créatrices d’activités économiques et donc d’emplois . Ce premier pas ne pourrait-il pas inspirer les négociateurs de la convention collective ? ».
Mélanie Geyer Kessous