Branle bas de combat dans les Banques ! (par In&Fi)
Décidément, rien ne sera plus jamais tout à fait comme avant ! Les effets de la crise des « subprime », les tensions inflationnistes et leurs conséquences sur les taux d'intérêt, les mouvements de concentration entre établissements, bousculent le paysage financier au visage d'ordinaire plus serein.
Du coup, les usagers, professionnels ou particuliers, ressentent indirectement les conséquences de ces remous dans leurs relations quotidiennes avec leurs interlocuteurs bancaires. Tantôt au travers des conditions d'octroi des crédits qui se sont sensiblement durcies depuis le début de l'année, tantôt dans la tarification qui leur est appliquée (les taux d'intérêt tiennent compte des évolutions du marché monétaire mais aussi pour une part de la reconstitution des marges d'intermédiation des Banques), tantôt encore dans la multiplication des changements d'organisation (plateformes, regroupement de services, rotation des effectifs, foisonnement des automates...).
Enfin, on ne peut pas passer sous silence, la mise en place généralisée de campagnes de communication ou commerciales, toutes plus éphémères les unes que les autres de la part des grandes enseignes bancaires, visant à faire parler d'elles et à attirer toujours la même typologie de clientèle. Le consommateur peu avisé s'y perd, et ne peut facilement comparer les offres, tant les conditions d'accès sont parfois subtiles ou subjectives.
Dans cet environnement, que sera la généralité du système bancaire de demain, tourné vers la productivité et la vente de tous types de services ? Ne voit-on pas certaines enseignes bancaires vendre désormais dans leurs agences des contrats d'énergie, des contrats de télésurveillance ou des abonnements à des revues ?
Les intermédiaires financiers se substituent aux faiseurs, et le recours à des professionnels spécialisés, indépendants qui plus est, devient un moyen incontournable de verrouiller les projets et leur présentation.
Du coup, les usagers, professionnels ou particuliers, ressentent indirectement les conséquences de ces remous dans leurs relations quotidiennes avec leurs interlocuteurs bancaires. Tantôt au travers des conditions d'octroi des crédits qui se sont sensiblement durcies depuis le début de l'année, tantôt dans la tarification qui leur est appliquée (les taux d'intérêt tiennent compte des évolutions du marché monétaire mais aussi pour une part de la reconstitution des marges d'intermédiation des Banques), tantôt encore dans la multiplication des changements d'organisation (plateformes, regroupement de services, rotation des effectifs, foisonnement des automates...).
Enfin, on ne peut pas passer sous silence, la mise en place généralisée de campagnes de communication ou commerciales, toutes plus éphémères les unes que les autres de la part des grandes enseignes bancaires, visant à faire parler d'elles et à attirer toujours la même typologie de clientèle. Le consommateur peu avisé s'y perd, et ne peut facilement comparer les offres, tant les conditions d'accès sont parfois subtiles ou subjectives.
Dans cet environnement, que sera la généralité du système bancaire de demain, tourné vers la productivité et la vente de tous types de services ? Ne voit-on pas certaines enseignes bancaires vendre désormais dans leurs agences des contrats d'énergie, des contrats de télésurveillance ou des abonnements à des revues ?
Les intermédiaires financiers se substituent aux faiseurs, et le recours à des professionnels spécialisés, indépendants qui plus est, devient un moyen incontournable de verrouiller les projets et leur présentation.