Crédit immobilier : les banques pas prêteuses ? (par In&Fi Crédits)
Tout d’abord, en agence bancaire, seule la fourniture d’un document d’achat lancera la procédure d’étude exhaustive de votre dossier de prêt. Votre conseiller a des objectifs de productivité et il ne s’investira pas dans l’étude détaillée de votre dossier si celui-ci n’est pas formellement engagé.
Ensuite, votre conseiller et le directeur d’agence ne disposent pas forcément du pouvoir de vous accorder eux-mêmes votre crédit. Un crédit immobilier n’est pas un crédit à la consommation. L’emprunteur et la banque s’engagent sur des montants importants et des durées longues. C’est pourquoi, pour des raisons sécuritaires et prudentielles, dans chaque agence bancaire les pouvoirs d’engagements sont limités. Ainsi, votre conseiller ne s’engagera pas au-delà des limites qui lui sont attribuées. Cette information n’est généralement jamais donnée.
Si la limite d’engagement est à 150 000 € et votre demande de prêt d’un montant supérieur, vous obtiendrez une réponse de principe du type « Pour moi ça passe ». Toute l’ambiguïté est dans le « Pour moi » ! En effet, votre dossier devra être présenté à un comité, qui seul valide l’octroi du prêt. Cette procédure interne propre à chaque établissement de crédits augmente les délais de réponse, surtout si le comité juge que le dossier est incomplet ou imprécis.
Aussi, pour éviter les mauvaises surprises nous conseillons à tous les emprunteurs de se renseigner sur les capacités d’engagements de leur interlocuteur et les délais d’instruction de leur dossier.
Il y a aussi des conseillers bancaires qui, compte tenu de la situation économique, tiennent un discours qu’ils estiment sécuritaire pour leurs clients. L’argumentation utilisée sera : « Vous devriez attendre, les prix vont encore baisser – Si vous utilisez toute votre épargne en apport personnel vous risquez d’être démuni si votre situation devait changer etc… ». Dans ce contexte, n’attendez pas que votre dossier reçoive toute l’attention qu’il mérite.
Les emprunteurs qui utilisent les services d’un courtier ont bien compris qu’un professionnel intéressé aux résultats met toute sa compétence et ses capacités commerciales pour obtenir leur crédit dans les meilleures conditions.
L’âge, la santé, l’absence d’apport, la situation professionnelle ne constituent pas d’emblée des critères discriminants. Quotidiennement nous obtenons des crédits pour des clients qui ont eu un refus de leur banque. Ainsi, disposer d’un apport est certes un plus pour le dossier, mais certainement pas une condition impérative. Nous finançons par exemple à 100 % des primo-accédants qui disposent des seuls frais d’acte. Par ailleurs, nous avons des partenariats avec des banques spécialisées en financement des investissements locatifs à hauteur de 110 % incluant les frais d’acte.
Sur le fond il faut savoir que les grandes enseignes de crédits construisent leurs accords de financement avec des plateformes bancaires exclusivement dédiées au financement immobilier.
Les directions de ces plateformes spécialisées disposent des plus grands pouvoir d’accord sur les montants sollicités et aussi pour la négociation des taux d’intérêts.
Pour Pascal Beuvelet, Président d’In&Fi Crédits, « indiscutablement les banques sont prêteuses. Pour 2015 elles ont relevé nos objectifs de 15% par rapport à 2014. Aussi, sous réserve de la fourniture des documents justificatifs et du respect des normes de nos partenaires banquiers j’estime qu’il n’existe, actuellement, aucun obstacle qui empêche le financement d’un bien immobilier. »
Communiqué fourni par l'enseigne
Marie Oppeneau est rédactrice pour le site Observatoire de la Franchise depuis plus de 7 ans. Son intérêt pour la franchise et l'entrepreneuriat l'a naturellement amenée à se spécialiser dans ces domaines. Elle participe activement à la rédaction de nos différents contenus, apportant son expertise pour proposer des articles clairs et adaptés. Son travail permet de tenir nos lecteurs informés des dernières tendances et de mieux comprendre l'actualité du secteur.