Pas d’inflation, pas de hausse des taux (par In&Fi Crédits)
Comme je le fais depuis plus de 40 ans, je lie la variation des taux immobiliers à la variation de l’inflation. Cette corrélation simple et très réelle m’a permis de faire des investissements immobiliers judicieux, et ce, quelle qu’ai pu être la situation économique.
Ce que je constate aujourd’hui c’est qu’il n’y a pas d’inflation. Pire, il n’y a aucun signe d’inflation.
En dépit des torrents de liquidités mis à la disposition du secteur bancaire, la Banque Centrale Européenne ne parvient pas à relancer la consommation pour se rapprocher d’une inflation moyenne proche des 2%.
À ce jour, l’apport mensuel de 50 milliards d’euros programmé jusqu’à fin 2016 au taux plancher de 0.05% est totalement inefficace.
Ainsi, en septembre, sur un an, les prix à la consommation dans l'union monétaire ont baissé de 0,1%. En France notre inflation est nulle. Sur un mois, d'août à septembre, les prix ont même reculé de 0,4%.En Allemagne, toujours par rapport à septembre 2015, l'indice des prix a diminué de 0,2% le mois dernier et l’inflation ressort à 1.1%. Mais c’est également le cas au Royaume-Uni où en rythme annualisé l’inflation a reculé à -0,1% en septembre, après 0,0% le mois précédent.
Ce qui est clair c’est que le manque de confiance des ménages et des entreprises crée un environnement économique sans inflation, ni investissement, ni croissance.
Dans ces conditions je ne vois aucune raison qui pourrait justifier une augmentation des taux immobiliers. Aussi, comme je l’explique depuis la chute de l’inflation, sauf catastrophe monétaire, je confirme que cette situation de taux bas est durable toute l’année 2016 et au-delà.
Les éventuelles variations à la hausse seront principalement le fait de l’augmentation des coûts des règlementations sécuritaires et prudentielles qui s’imposent à tout secteur bancaire. Cependant ces hausses resteront fortement contraintes par la très forte concurrence interbancaire.
Dans un marché ou désormais plus de 30% des décisions, du choix de la banque d’affectation du crédit est arbitré par un courtier, il n’est plus possible d’être franc-tireur à la hausse.
Cependant, n’ayez aucune inquiétude, car une hausse de 0.10 % n’affecte pas significativement votre capacité d’emprunt ni le montant du capital emprunté.
En effet une hausse de 0..10% sur un prêt de 150 000 € à 15 ans se traduit par une augmentation de 6.90 € par mensualité et un coût global augmenté de seulement 1 242 €.
Aujourd’hui encore, je recommande à tous ceux qui le peuvent d’étudier leur possibilité d’emprunt pour envisager sereinement un achat immobilier en résidence principale ou investissement locatif.
Pascal Beulevet
Patrick Rucart est rédacteur pour le site Observatoire de la Franchise depuis 8 ans. Avec une solide expérience dans le domaine de la franchise et de l'entrepreneuriat, il suit de près les tendances du marché et les stratégies des réseaux. Son expertise lui permet de donner des conseils pratiques aux futurs franchisés et d'analyser les évolutions du secteur. Grâce à son regard averti, Patrick aide les entrepreneurs à mieux comprendre les enjeux et les opportunités de la franchise, avec des informations claires et fiables.