Témoignage de Jean-Christophe Ogée, de la franchise In&Fi Crédits Houilles
En quelques mots, pourquoi avez-vous rejoint le réseau In&Fi Crédits ?
J’étais en 2005 un CGP avec des difficultés pour faire financer mes clients investisseurs.
Je sortais d’un essai de courtage avec une boîte canadienne « Multiprêts », située à côté de Marne-la-vallée qui venant de faire faillite.
J’étais à la recherche d’une activité complète de courtage en lieu et place de mon activité de CGP.
Lors d’un salon micro-entreprises à Paris fin octobre 2005, un CGP collègue de Multiprêts, Patrick WOLF s’est arrêté sur le micro-stand In&Fi Crédits de Pierre Doré (In&Fi Crédits Montparnasse) avec qui il s’est entretenu. Patrick Wolf m’a immédiatement contacté.
Je me suis rendu illico voir ce stand IN&FI et Pierre Doré.
En 10 minutes, le concept nous a plu, en 1 heure nous étions décidés et 1 semaine plus tard, nous étions en séance de présentation à Rambouillet avec signature du contrat immédiatement le 08/11/2005.
Vous êtes franchisé In&Fi depuis 8 ans. Vous avez bénéficié d’une CCI. Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce suivi ?
Peu habitués à faire de la prospection B to B, nous avions du mal à trouver des dossiers de financement immobiliers et de RAC.
Notre activité tournait avec « les 100 premiers », sans pouvoir nous assurer de quoi faire vivre la structure.
Notre SARL était en péril avec un gros problème de trésorerie.
J’ai donc appelé Esther Temam du service animation au siège pour bénéficier de la « Cellule de Conseils Intensifs » dite CCI.
Grâce à une écoute de notre situation, une analyse objective de nos problèmes, un regard extérieur déconnecté de notre relationnel entre associés, Esther a « simplement » organisé les éléments suivants :
- élaboration d’un plan d’action « à notre portée »
- établissement d’un planning de mise en œuvre
- demande d’autorisation d’un « arrangement financier » des dettes de la SARL envers la franchise avec étalement
- programmation de visites de franchisés en réussite
- suivi téléphonique rapproché, puis espacé au fur et à mesure de l’amélioration de notre fonctionnement.
Quel bénéfice en avez-vous tiré ?
Des actions précises à faire alors que l’on tournait en rond en se flagellant.
Une prise de conscience que le business fonctionne pour d’autres franchisés.
Une grande confiance dans le modèle de la franchise que l’on avait choisi.
La mise en place d’un journal « Excel » de prospection (Cifacil n’existait pas encore) que j’utilise encore tous les jours.
Avez-vous mis en application les méthodes et conseils à votre retour dans votre agence ?
Discipliné, volontaire, j’ai suivi avec méthode les conseils d’Esther.
Les rendez-vous téléphoniques programmés ont été de véritables aiguillons nous obligeant à agir sans excuses de gamin.
La prospection terrain nous a fait nous sentir utile à nous-mêmes.
Les premières affaires issues de la prospection nous ont confortés sur la méthode.
Nos finances se sont améliorées.
Notre modèle prospectif s’améliore régulièrement et peut encore être amélioré, mais 10h de travail par jour nous font saturer un peu.
Notre crainte est de ne pas pouvoir traiter correctement les demandes de nos apporteurs.
Nous avons régulièrement entre 2 et 4 semaines de retard sur les simulations non urgentes qui nous sont demandées.
Les partenaires financiers nous adorent, notre relationnel est devenu excellent.
Selon vous, est-ce que la CCI est indispensable dans certains cas ?
Oui, bien évidemment, notre cas d’école doit être récurrent.
Les franchisés isolés, ceux qui ne sortent pas, ceux qui attendent le contact sont éligibles à la CCI. Le souhait du franchiseur est d’avoir des franchisés heureux, qui réussissent et véhiculent les qualités du modèle.