meilleurtaux.com publie son 19ème Observatoire du Crédit Immobilier
« Le niveau très faible des taux contribue au soutien de la demande et les barèmes de ces dernières semaines très nettement en baisse accentuent ce phénomène. Nous avons aujourd'hui atteint et même dépassé dans certains cas les précédents records de mai 2013, le coût de l'argent n'a donc jamais été aussi bon marché » explique Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com.
Les banques aujourd'hui bénéficient d'un taux de refinancement particulièrement intéressant qui leur permet d'être clairement à l'offensive et particulièrement agressives sur leurs offres de crédits immobiliers.
Ainsi en mai 2014, un tiers des prêts octroyés sur 20 ans ont bénéficié d'un taux compris entre 2,90% et 3,10% hors assurance et plus de la moitié d'un taux inférieur ou égal à 3,30%.
Les emprunteurs 2014 empruntent ainsi à des conditions particulièrement avantageuses
La renégociation plus que jamais intéressante
2013 a été l'année de la renégociation de crédit, mais malgré des taux toujours très bas, la demande a sensiblement diminué. « Or, les taux atteints actuellement offrent de très bonnes perspectives à ceux qui avaient souscrit leur crédit dans les années 2011 et 2012 notamment ; la plupart n'ayant pas pu profiter des taux très bas de 2013 car l'amortissement de leur prêt était encore insuffisant » explique Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com.
Il y a aujourd'hui près d'un emprunteur sur deux qui dispose d'un crédit en cours et qui peut faire baisser le coût de son crédit. (source : Ifop).
Pour réussir une renégociation, il y a trois éléments clés à prendre en compte :
1) bénéficier d'une différence de taux supérieure à 0,7 point,
2) être dans la première moitié de son prêt, idéalement le premier tiers
3) prévoir de conserver son bien encore quelques années afin d'amortir les frais liés à la renégociation.
Les critères d'octroi : resserrement ou relâchement
Les discours catastrophiques perdurent mais dans la réalité des faits, il n'y a pas vraiment de signe de durcissement dans les critères d'octroi reçus par Meilleurtaux. « Globalement, les conditions restent identiques à celles que nous connaissons depuis quelques années. Ni plus, ni moins strictes. » Commente Maël Bernier.
« En revanche, il est important de signaler le retour des financements à 110% dans certains cas bien précis, mais aussi et surtout des offres jeunes avec notamment des enveloppes booster en compléments du PTZ, ainsi que l'acceptation d'un endettement augmenté à 35% versus les 33% précédemment admis. » Conclut Hervé Hatt.
En conclusion, des conditions de taux historiquement basses, des conditions d'octroi plutôt stables, des prix en baisses mais des emprunteurs qui en profitent finalement avec modération.
Communiqué fourni par l'enseigne