Interview franchise Cartridge World
Un entretien avec Rachid Rassoul
Rachid Rassoul - le
Caroline Kervennic : Comment vous êtes vous lancé dans la création d’un magasin sous l’enseigne Cartridge World ?
Rachid Rassoul : Je travaille dans le secteur de la franchise depuis de nombreuses années, j’ai exercé notamment à la fédération française de la franchise, et chez Rent A Car, que j’ai quitté en juin 2003. Ensuite, j’ai eu envie de me lancer à mon compte dans la restauration, mais l’amplitude horaire de ce type de métier m’a freiné, je venais d’avoir un enfant. Puis j’ai rencontré Lionel Dindjian, le directeur de la franchise Cartridge World, que je connaissais depuis longtemps, je me suis intéressé à ce concept qui était complètement novateur en France et qui comptait déjà plus de cent cinquante magasins en Angleterre. Très rapidement, j’ai été certain qu’il y avait quelque chose à faire en France à partir de ce concept et j’ai rencontré le master franchisé, Richard Parkinson. Je me suis lancé à la recherche d’un local dès septembre 2003, mais cette recherche s’est avérée assez difficile et j’ai mis plusieurs mois à trouver un endroit qui me convienne.
Mon magasin est le huitième Cartridge World en France, je fais donc parti des premiers franchisés installés. Je ne me voyais pas être le franchisé numéro trois cent d’une enseigne bien installée, après avoir passé des années dans le secteur de la franchise. J’ai apprécié le côté pionnier de cette aventure.
Comment s’est déroulée la mise en place de votre activité ? Quelle aide avez-vous reçu du franchiseur ?
Tout le support technique nous est apporté. Chaque franchisé reçoit un véritable manuel, avec pour chaque cartouche la méthode de travail adaptée. Ce dernier est complété au fur et à mesure que de nouvelles cartouches sortent sur le marché. Ce support technique est loin d’être anecdotique. Les fabricants ont pris l’habitude de complexifier de plus en plus leur système, avec des codes, des filaments qui grillent ou des puces bloquantes, qui sont censées éviter la recharge et le recyclage des cartouches. Nous avons également accès à un support technique basé en Angleterre qui fonctionne très bien. Dès que j’ai un problème, je peux les appeler et obtenir une réponse dans les quinze minutes.
Qui sont vos clients réguliers ?
Vous avez recruté plusieurs employés. Comment cela s’est-il passé ?
Quel bilan tirez-vous de votre activité pour le moment ?
Le concept Cartridge World est un concept de proximité, notre clientèle se concentre sur un rayon de cent à deux cents mètres à la ronde. Les meilleurs chiffres d’affaires sont réalisés en province, à Marseille, Lille et Grenoble. Mon magasin doit être classé en quatrième ou en cinquième position. Cette différence entre le marché provincial et celui qu’on observe à Paris peut peut-être s’expliquer par le manque de communication de notre part, ainsi que par un effet de dilution de la clientèle sur le marché parisien. En province, l’ouverture d’un magasin est parfois un événement. Pour l’instant, nous avons fait assez peu d’effort en matière de communication. Nous lançons actuellement une campagne de mailing, avec une distribution de prospectus à l’attention des particuliers.
Comment décririez vous le franchisé type Cartridge World ? Quelles qualités doit posséder ce dernier ?
Informatique magasin multimedia et papeterie : ces entreprises en croissance recrutent
Spécialisée dans la papeterie, matériel informatique, fournitures et mobiliers de bureau.
CA 2 ans : 850 000 € HT
Apport : 90 000 €
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