Interview franchise Bleu Minute
"Bleu Minute m'accompagne et me soutient"
Alian Lasne - le
Issu du monde agricole, Alain Lasne a opéré un changement de carrière en 2007 en rejoignant le réseau Bleu Minute.
Mélanie Kessous : Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau Bleu Minute ?
Alian Lasne : J’ai été salarié agricole jusqu’en 1995 puis exploitant agricole associé par la suite. Je travaillais avec mon frère. Au bout d’un certain temps, la collaboration est devenue plus difficile. En 2007, j’ai finalement décidé d’arrêter. Repartir de zéro dans le monde agricole est très difficile, de plus j’avais vécu cette expérience comme un échec et j’avais besoin de tourner la page. J’ai donc commencé à rechercher une nouvelle activité, sans avoir vraiment d’idées précises de ce que je voulais faire. Au tout début de ma réflexion, j’ai pensé à des secteurs comme l’hôtellerie ou la presse.
Comment avez-vous rencontré le réseau Bleu Minute ?
Par hasard, une amie m’a parlé d’une annonce qu’elle avait vue concernant la reprise d’un magasin spécialisé dans la cordonnerie, à Saumur. Etant manuel, ce secteur était susceptible de m’intéresser. J’ai réfléchi et j’ai finalement contacté l’enseigne après quelques semaines. Le premier contact s’étant plutôt bien passé, je me suis rendu à Caen, au sein de l’unité pilote pour rencontrer les dirigeants. Je me suis également renseigné par Internet, j’ai étudié la concurrence et contacté d’autres Bleu Minute. Tous ces renseignements pris, je me suis senti capable de concrétiser un tel projet. Mais, entre-temps, le local de Saumur avait trouvé preneur. J’ai donc commencé à chercher un autre emplacement lorsque le franchiseur m’a annoncé que la personne s’était désistée. Mon aventure avec Bleu Minute a donc officiellement démarré le 27 novembre 2007.
Comment le réseau vous a-t-il accompagné ?
J’ai suivi une formation de deux semaines. Avec le recul, je trouve que c’est un petit juste mais cette formation m’a néanmoins permis d’acquérir toutes les bases. Il faut dire que ces quinze jours passés au sein du centre pilote ont été intensifs. A l’ouverture de ma boutique, Marc Monnier, Co-gérant de l’enseigne, est venu m’épauler pour l’implantation et la mise en place. Il a passé deux jours à mes côtés. Aujourd’hui, je peux compter sur une hotline téléphonique pour m’aider à gérer mes soucis quotidiens. Je peux également m’appuyer sur l’enseigne pour monter différentes opérations de communication. Le réseau est là pour me soutenir mais je dois être aussi proactif. L’entreprise repose sur mes épaules et je dois prendre des initiatives pour fidéliser ma clientèle et gagner de nouveaux clients.
Votre point de vente est ouvert depuis cinq ans, quel est votre sentiment aujourd’hui ?
La première année s’est avérée assez difficile. Ensuite, j’ai stabilisé mon activité jusqu’à l’arrivée d’un concurrent l’an dernier qui m’a pris un peu de chiffre d’affaires. Le franchiseur a su me rassurer et m’accompagner et, aujourd’hui, mon activité est conforme à mon prévisionnel. Je réalise 70% de mon chiffre d’affaires avec la cordonnerie et le service de clé minute. Contrairement à toute attente, la crise a impacté positivement mon activité puisque mon chiffre d’affaires cordonnerie a augmenté de 15% environ. Les gens sont plus regardants et préfèrent réparer qu’acheter.
Je suis très satisfait. J’aime la diversité de mon activité et les relations humaines nouées avec les clients sont très enrichissantes. Même si l’argent n’est pas ma priorité, j’en gagne suffisamment et je suis épanoui dans mon nouveau métier.
Comment voyez-vous votre avenir aux côtés du réseau Bleu Minute ?
Je dois renouveler mon contrat dans quatre ans. Et je compte continuer avec Bleu Minute car le soutien apporté est précieux. Quand mon activité a souffert de concurrence, le franchiseur a su m’épauler. Cinq ans après l’ouverture de mon point de vente, je continue d’être challengé au quotidien. Je ne maîtrise pas tout mais je ne suis plus stressé lorsque je fais face à une demande nouvelle. Il m’aura fallu deux ans pour être totalement à l’aise avec ce nouveau métier. Si j’ai pensé quelques fois à ouvrir un second emplacement, je ne pense pas être prêt et avoir l’envie suffisante. J’aime être sur le terrain. Ne faire que de la gestion et le relai entre les employés de deux boutiques ne me motive pas. Je crois que cela représente trop de contraintes alors que je suis pleinement épanoui dans ma boutique, aux côtés de mes clients.
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