Franchise lavage auto : la technologie au secours de l’écologie

Réputée polluante, l’industrie du lavage automobile n’a eu de cesse de développer des systèmes permettant de réduire largement l’utilisation d’eau lors des prestations : récupération, recyclage, utilisation de produits écologiques, nouveaux matériels et même lavage sans eau, tout est bon pour donner au secteur une image d’industrie soucieuse des valeurs environnementales. Et la recette semble fonctionner, puisque les consommateurs sont toujours fidèles aux grandes enseignes du lavage, qui ne cessent de se développer, même si le marché français commence à atteindre une certaine maturité

Le lavage auto mise sur l’écologie pour se développer

Ces enseignes rentables recrutent

Speedy

Réparation rapide automobile

Apport : 70 000 €

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Feu Vert

Produits liés à l'automobile, services auto

Apport : 70 000 €

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Rapid Pare-Brise

Réseau national de remplacement et de réparation de vitrages automobiles

Apport : 15 000 €

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Euromaster

1er réseau français et européen d’entretien des véhicules légers et/ou industriels, à destination des clients particuliers et professionnels.

Apport : 30 000 €

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Ces dernières années, on a compté deux grandes innovations dans le domaine des portiques. Tout d’abord, on a assisté à la généralisation des brosses en mousse, venues remplacer les anciennes brosses en nylon, qui avaient tendance à s’effilocher et à rayer la carrosserie au fil des mois. Le saut qualitatif engendré par l’apparition de ces nouveaux matériels a fait revenir les consommateurs vers les portiques. Le parc est toujours en phase de renouvellement, mais on touche au but puisqu’il ne subsiste en France que 10% de brosses ancienne génération.

Même chez le leader du lavage haute-pression, la franchise Eléphant Bleu, la diffusion de portiques s’accélère. Selon le Directeur Commercial de l’enseigne, Patrick Mary « 25 unités ont été ouvertes depuis le début de l’année, mais nos centres traditionnels fonctionnent bien également, avec nos récentes inaugurations à Saillagouse (66), Bailleul (59), Béziers (34), Montgeron (91) et une transformation effectuée à Beaune-les-Mines (87). »

La deuxième grande avancée est le prélavage haute-pression. Même si cette innovation est moins visible du consommateur, il n’en reste pas moins que le résultat à la sortie est probant, puisque ce prélavage, en décrassant les bas de caisse, permet de donner une efficacité accrue aux portiques, et au final d’améliorer nettement le résultat final du lavage de tout véhicule.

Préserver l’eau : des économies pour la station de lavage

Parallèlement à ces innovations technologiques, le sans eau a effectué une belle percée et plusieurs franchises de lavage automobile se sont lancées sur ce créneau en France au cours des ces dernières années. Citons Ecowash (qui espère atteindre une cinquantaine d’unités en 2012 en France), Ecolave (qui compte des dizaines d’implantations en France), Sineo dont l’actionnaire majoritaire est Mobivia Groupe (Midas, Norauto…) ou encore le nouveau venu Chrono Clean Auto qui entame sa quête de franchisés par le grand ouest, avec ses unités en activité à Angers, Laval ou au Mans.
Ce nouveau marché est pris très au sérieux par les spécialistes des portiques, qui misent eux aussi sur l’écologie pour attirer leurs clients. C’est ainsi que Total et Eléphant Bleu se sont engagés à recycler systématiquement les eaux utilisés dans l’ensemble de leurs centres.

Le marché français du lavage auto écologique

En France, le marché n’est pas loin d’être mature, et pour donner un ordre d’idée, le rythme de déploiement annuel du leader du marché, Eléphant Bleu, est de l’ordre de 25 nouvelles unités haute-pression, ce qui ne paraît pas excessif au vu de la taille du territoire. Pour augmenter leurs chiffres d’affaires, les acteurs existants misent désormais sur l’ajout de services à forte valeur ajoutée, tels que la présence d’une boutique de produits d’entretien.

En allemagne, le lavage automobile à domicile est tout simplement interdit

Sur le plan européen, il est difficile de comparer notre marché avec celui de l’Allemagne, car chez nos voisins d’outre-Rhin, « le lavage automobile à domicile est tout simplement interdit, pour des raisons environnementales. En conséquence, la fréquence d’utilisation de stations de lavage automatiques est deux fois plus élevée qu’en France, dépassant les 13 passages par an, là où on atteint 6,2 passages annuels dans l’Hexagone » indique Marc David, journaliste spécialisé au Journal de l’Auto.

Mais cet écart pourrait se resserrer si la France, dans un souci d’harmonisation européenne, décidait de suivre l’exemple germanique. Ces questions, qui ont été abordées lors des réunions organisées pour le Grenelle de l’Environnement, font toujours l’objet d’âpres débats.
Quant à la franchise, elle représente un excellent moyen de développement sur le créneau du lavage, et elle fonctionne pour toutes les marques et tous les concepts. Un bémol cependant, la relative cherté des droits d’entrée servant à couvrir l’achat du matériel, même si la rentabilité est assurée à condition de choisir un emplacement adapté.

Diversification des offres : portiques, du lavage sans eau et du lavage à la main,

A l’avenir, on s’oriente vers une diversification des offres, avec aux côtés des portiques, du lavage sans eau et du lavage à la main, l’apparition des tunnels et des portiques doubles, développés notamment par les réseaux Christ (allemand) ou American Car Wash (américain). Actuellement en phase de test, ces techniques nouvelles font gagner au consommateur un temps appréciable, ce qui peut l’inciter à payer la prestation un peu plus cher.

Patrick Mary indique qu’ « Eléphant Bleu étudie actuellement la rentabilité des tunnels, mais un déploiement n’est pas à l’ordre du jour. En revanche, certains franchisés misent sur le lavage assisté (le client dépose son véhicule qu’on lui restitue propre quelques heures plus tard) pour accroître leur chiffre d’affaires »
« On voit également arriver sur le marché des produits écologiques toujours plus performants, avec des qualités de lavage presqu’identiques désormais à celle des produits traditionnels, ce qui donne à l’ensemble du secteur une image positive en termes de préservation de l’environnement », conclut Marc David.

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