Que pense Cash Express de l’application de la taxe aux appareils reconditionnés ?
Cash Express est contrarié suite à la prise de décision de Copie France d’appliquer une redevance aux appareils reconditionnés malgré le débat démocratique sur la loi visant à limiter l’empreinte environnementale du numérique en cours actuellement. Cash Express constitue aujourd’hui un réseau de 130 magasins et 900 emplois en France
Une décision qui sanctionne le secteur…
En janvier, lors de la première discussion sur la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique, les sénateurs ont admis un amendement dispensant les appareils électroniques reconditionnés de la rémunération pour copie privée.
Fin mai, des acteurs de la culture ont revendiqué l’élargissement de la rémunération de la copie privée aux produits de seconde main. Cela a poussé Cash Express à s’exprimer pour faire part des différentes contradictions, tant sur le plan stratégique que technologique, qui accompagnent ce revirement de situation.
« Nous nous interrogeons sur l’intérêt de cette taxe pour le marché de l’occasion et ses professionnels qui font de notre pays un des leaders du secteur » indiquent Arnaud Guérin et Lionel Logiacco, co-présidents du réseau.
Avec une TVA au taux de 20%, les ‘’petits commerces’’ de la seconde main, dont font partie les magasins Cash Express, subissent des règles lourdes sans aucune aide financière particulière pour promouvoir une économie locale et sociale.
Soucieux de la préservation de la planète, le réseau Cash Express a prouvé en 2020 que les achats/ventes de produits d’occasion au sein de ses magasins a permis une économie d’empreinte carbone de plus de 11 000 tonnes de CO2.
Patrick Rucart