Reprise des transactions immobilières (par ACE - Prêts immobiliers)
Au cours des premiers mois 2009, le marché de l’immobilier redémarre, après un dernier trimestre 2008 plus que frileux. Malgré une phase de baisse des prix de l’ordre de 10% prévue dans l’ancien et une tendance générale plutôt morose, on commence déjà à ressentir les premiers frémissements de la reprise de l’activité immobilière.
Baromètre d’ACE au cours des premiers mois 2009 :
ACE constate une augmentation notable du nombre de demandes de financement : 1 638 demandes de dossiers au cours des 2 derniers mois contre 1 260 au dernier trimestre 2008. La cause principale est une très forte baisse des taux : le taux moyen actuel est de 4.70%, pour une somme moyenne empruntée de 192000 €, contre 5.30% et 180000 € en 2008. Compte tenu de la baisse qui intervient aussi au niveau des prix de l’immobilier, bon nombre d’emprunteurs sont de nouveau solvables. Certains dossiers qui avaient été mis en « standby » sont ainsi réactivés.
La durée moyenne des crédits sollicités est à présent de 20 ans contre 20.2 ans au dernier trimestre 2008.
Cela conforte la réalité selon laquelle la pierre reste une valeur patrimoniale refuge.
Stop à l’alarmisme !
Une certaine inclinaison au pessimisme semble persister, entretenue par des messages alarmistes largement diffusés : les banques ne prêteraient plus, ou alors uniquement à des conditions d’exigence nettement revues à la hausse telles qu’une demande d’apport personnel équivalent à au moins 20% du bien, une situation professionnelle solide, pas de crédit en cours, et enfin, les fameux 33% d’endettement autorisés.
Refus de crédits, taux très élevés… Face à toutes ces rumeurs entretenant la méfiance envers les banques, Joël Boumendil, Président de ACE, ne constate pas de durcissement, mais plusieurs éléments notables :
Un attentisme important des clients au cours du dernier trimestre 2008, rendus plus timorés par un contexte économique et social difficile.
Une correction des conditions d’octroi au niveau des prêts relais, les banques revenant à des normes plus classiques pratiquées quelques années auparavant.
L’apport personnel redevient un critère important, comme il y a quelques années. Mais il est toujours possible aujourd’hui d’emprunter à 100% voire même 110% c'est-à-dire frais de notaire compris.
Marie Oppeneau est rédactrice pour le site Observatoire de la Franchise depuis plus de 7 ans. Son intérêt pour la franchise et l'entrepreneuriat l'a naturellement amenée à se spécialiser dans ces domaines. Elle participe activement à la rédaction de nos différents contenus, apportant son expertise pour proposer des articles clairs et adaptés. Son travail permet de tenir nos lecteurs informés des dernières tendances et de mieux comprendre l'actualité du secteur.